Le chef des armées Macron vire de bord en Syrie
Canard enchaîné, le 28.06.17
Il en a décidé seul, contre l'avis des principaux conseillers et des néoconservateurs qui pullulent dans l'équipe présidentielle et au Quai d'Orsay.
L'entretien accordé par Emmanuel Macron à huit quotidiens européens, parmi lesquels "Le Figaro", a provoqué nombre de réactions amères, mais plutôt discrètes, bien sûr, au sein de l'entourage présidentiel. Plusieurs de ses conseillers - officiels et officieux - se sont plaints de le voir décider seul d'"une politique syrienne" qu'ils estiment détestable, voire "scandaleuse". Pour un peu, ils reprocheraient à ce président qu'ils vénèrent de se comporter en monarque et d'exercer un pouvoir absolu. Comme si ce n'était pas dans sa nature (et celle du régime de la Vème République, Ndlr)...
Publiées le 21 juin, ces propos de Macron, qui en a profité pour vitupérer le "néoconservatisme importé [des Etats-Unis]" depuis dix ans", avaient tout pour déplaire à certains "conseillers de l'ombre", comme les qualifie "Le Figaro Magazine"...
Lire la suite dans le Canard enchaîné du 28.06.17