Dans un article intitulé "En Syrie, Lafarge cimentait ses relations avec djihadistes et racketteurs", en date du 20.09.17, le Canard enchaîné évoque l'aval du gouvernement français aux transactions de Lafarge-Holcim avec l'Etat islamique.
Si la multinationale franco-suisse a admis des arrangements avec des groupes armés en Syrie pour protéger sa cimenterie, on ne savait pas que le Quai d'Orsay avait donné son aval à ses pratiques. Du moins c'est ce que révèle le Canard enchaîné en général très bien renseigné.
...Le Quai toujours OK
Le plus étonnant est que selon leurs dires, ces dirigeants communiquaient beaucoup sur cette situation surréaliste. Le directeur de la sûreté locale, par exemple, discutait "entre deux et trois fois par mois" avec le grand patron, Bruno Lafont. Et Olsen, son homologue depuis juillet 2015, avait, auparavant, participé à maintes relations sur le sujet, en tant que directeur des ressources humaines.
"On a toujours eu le soutien de l'ambassadeur!" affirme Veillard. M. Gellet nous a toujours soutenus". Herrault confirme ("On le rencontrait tous les six mois") et ajoute que "le gouvernement ne (leur) a jamais demandé de partir" et "que le Quai d'Orsay (les) poussait à rester", "en 2012". Quand la DGSE, avec laquelle Veillard et Jolibois se trouvaient "en contact", elle ne semble pas avoir tiré le signal d'alarme.
Pas très lucide, cette France glorieusement engagée derrière les USA dans l'inextricable conflit syrien...
Source :
. Canard enchaîné "En Syrie, Lafarge cimentait ses relations avec djihadistes et racketteurs"