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La France envisage d'emprisonner les immigrés clandestins jusqu' à cinq ans pour fausse carte d'identité (The Telegraph)

par The Telegraph 22 Février 2018, 14:29 Macron Migrants Répression Projet de loi Collomb France Articles de Sam La Touch

La France envisage d'emprisonner les immigrés clandestins jusqu' à cinq ans pour fausse carte d'identité
Article originel : France considers jailing illegal immigrants for up to five years for fake ID
The Telegraph


Traduction SLT

Macron © POOL New Source Reuters

Macron © POOL New Source Reuters

Selon certaines informations, la France pourrait emprisonner les immigrants illégaux pris en flagrant délit d'utilisation de faux papiers d'identité pour une durée pouvant aller jusqu' à cinq ans, et ceux qui entrent dans le pays sans passer par une frontière foncière.

Un projet de loi controversé sur l'immigration et l'asile, qui a suscité l'opposition de groupes de défense des droits, de partis d'opposition et même de membres du propre parti du président Emmanuel Macron, devait être présenté au cabinet mercredi.

Le président de Centre droit, qui est arrivé au pouvoir l'année dernière après avoir vu le leader national du Front anti-immigrant Marine Le Pen, est sous pression pour durcir sa politique dans un pays où 63 % des gens ont déclaré lors d'un récent sondage d'opinion qu'il y avait trop d'immigrants.

Le projet de loi n'a pas encore été rendu public, mais le journal Le Monde affirme que son article 16 envisage que les immigrés clandestins utilisant de faux papiers d'identité ou la carte d'identité de quelqu'un d'autre pour "rester dans le pays et pour la plupart du temps à y travailler" risquerait jusqu' à cinq ans de prison et 75 000 euros (66 000 £) d'amendes.

Des dizaines de milliers d'immigrés clandestins travaillent actuellement dans des restaurants, des usines et des chantiers de construction à travers la France, dont beaucoup utilisent de fausses cartes d'identité ou empruntées. S'ils sont pris en flagrant délit par les autorités, peu d'entre eux se rendent devant les tribunaux, et s'ils le font, ils n'obtiennent souvent qu'une condamnation avec sursis et une demande de quitter le pays.

 

L'article 16 n'est que l'un des nombreux articles du projet de loi qui risque d'être vivement contesté. Un autre projet consiste à faire de l'entrée dans le pays sans passer par un point de passage frontalier reconnu une infraction passible d'une peine maximale d'un an de prison et d'une amende de 3 750 euros.

Après que la France a traité un nombre record de 100 000 demandes d'asile l'année dernière, M. Macron a juré d'accorder l'asile plus rapidement, mais aussi d'expulser plus rapidement les migrants économiques, tout en intégrant mieux ceux qui restent.

La nouvelle loi sera présentée à son cabinet mercredi, avant les débats parlementaires qui promettent d'être houleux, les organisations caritatives migrantes et les militants de gauche qualifiant le projet de répressif.

"Le projet de loi est complètement équilibré", a insisté le ministre de l'Intérieur Gerard Collomb, qui a rédigé le nouveau projet de loi le mois dernier. "Elle repose sur deux principes directeurs : la France doit accueillir les réfugiés, mais elle ne peut accueillir tous les migrants économiques".

 

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