Erdogan déclare qu'il a les preuves que la coalition menée par les USA a apporté son soutien à l'Etat islamique
Par Andrew Buncombe
Article originel : Erdogan says he has evidence US-led coalition has given support to Isis
The Independent
Traduction SLT
Le leader turc a fait ses déclarations alors qu'ils parlaient à des journalistes à Ankara.
Le Président turc Recèp Tayyip Erdogan déclare qu'il a découvert la preuve que des forces de la coalition menées par les États-Unis ont contribué à soutenir des terroristes en Syrie - notamment l'Etat islamique (EI).
Des forces dirigées par les Etats-Unis ont travaillé à côté des rebelles syriens se battant contre le président Bachar Al-Assad, mais ont essayé d'éviter d'aider l'EI et d'autres groupes de miliciens islamistes.
Cependant, alors qu'il s'exprimait mardi dans la capitale turque, Ankara, il a déclaré qu'ils pensaient qu'ils avaient prêté un soutien à une variété de groupes de miliciens, incluant l'EI et les groupes kurdes tels que l'YPG et le PYD.
"Ils nous accusaient de soutenir Daesh [l'État Islamique]," a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, selon Reuters.
"Maintenant ils prêtent leur soutien aux groupes terroristes incluant l'Etat islamique, l'YPG et le PYD. Cela est très clair. Nous avons apporté les preuves, avec des images, des photos et des vidéos."
M. Erdogan a aussi déclaré mardi que l'Arabie Saoudite et le Qatar devraient rejoindre leurs pourparlers avec la Russie et l'Iran pour discuter des efforts de paix en Syrie.
La Russie, la Turquie et l'Iran, qui ont aidé à négocier le retrait des civils et des miliciens de la ville syrienne d'Alep, ont consenti à effectuer des pourparlers sur la Syrie au Kazakhstan le mois prochain.
L'Associated Press a précisé que M. Erdogan avait déclaré que la réunion de ministres des affaires étrangères devrait inclure l'Arabie Saoudite et le Qatar, disant qu'ils avaient "montré de la bonne volonté et prêté leur soutien" en Syrie.
La Turquie, l'Arabie Saoudite et le Qatar sont les partisans principaux des rebelles cherchant à renverser le président syrien Bachar Assad, qui est étroitement allié avec Moscou et Téhéran.