[Vidéo] Rapport sur la guerre en Syrie au 18 avril 2018 : L'armée syrienne progresse dans le Rastan, parvient à un accord à Dumayr (Southfront)

Rapport sur la guerre en Syrie au 18 avril 2018 : L'armée syrienne progresse dans le Rastan, parvient à un accord à Dumayr.
Article originel : Syrian War Report – April 18, 2018: Syrian Army Advances In Rastan, Reaches Deal In Dumayr
South Front

Traduction SLT

Après la victoire à l'est de la Ghouta, l'armée syrienne s'est tournée vers d'autres poches de militants à travers le pays.

Le 15 avril, l'armée syrienne et les Forces de défense nationale ont lancé une opération militaire contre Hayat Tahrir al-Sham (anciennement Jabhat al-Nosra) dans la poche de Rastan dans le nord de Homs. Ils ont libéré un grand nombre de points dont Jarjisah, Ard Jasiyah, Ard Qabr Shaykhah, Zahrat Jibab et Tal Na'ourah.

Le 18 avril, les militants se sont regroupés et ont lancé une contre-attaque sur Jarjisah. Les affrontements s'y poursuivent.

Un accord de réconciliation a été conclu dans la ville d'Al-Dumayr, dans l'est de Qalamoun. Le 17 avril, les militants ont commencé à remettre leurs armes lourdes et moyennes. Environ 1 000 militants et leurs associés sont prêts à se retirer de la zone. Les autres régleront leur statut juridique.

Dans le sud de Damas, l'armée se prépare à une opération militaire contre l'Etat islamique (EI) dans la zone du camp de Yarmouk. Des renforts majeurs ont déjà été déployés pour cette avancée. Cependant, l'opération peut être retardée si la situation dans la poche de Rastan s'avère compliquée et que l'avancée des militants s'accélère.

Le 17 avril, les inspecteurs de l'OIAC sont entrés dans la ville de Douma pour enquêter sur l'attaque chimique présumée du 7 avril. Le bloc dirigé par les Etats-Unis accuse le gouvernement syrien d'être derrière lui. La Russie et la Syrie disent que l'attaque a été mise en scène.

L'Arabie saoudite est ouverte à l'envoi de troupes en Syrie dans le cadre de la coalition dirigée par les Etats-Unis si une telle décision est prise, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Adel al-Jubeir le 17 avril, ajoutant que son pays est en discussion avec les Etats-Unis sur la question "depuis le début de la crise syrienne".

Auparavant, un rapport du Wall Street Journal affirmait que l'administration Trump cherchait à établir une "force arabe" qui remplacerait les troupes étatsuniennes dans le nord de la Syrie. Cette "force arabe" pourrait être établie avec le soutien de l'Arabie saoudite et d'autres États du Golfe.

Le problème est que l'Arabie saoudite est actuellement impliquée dans un conflit militaire long et compliqué au Yémen. La coalition saoudienne est intervenue dans le pays en 2015 afin de vaincre les Houthis et d'y établir un gouvernement fantoche. Cependant, depuis lors, la coalition dirigée par l'Arabie saoudite n'a pas été en mesure d'atteindre ses principaux objectifs militaires ou politiques. Ses forces n'ont pas été en mesure de s'emparer de la capitale yéménite. Dans le même temps, les Houthis ont multiplié les attaques transfrontalières contre l'Arabie saoudite et les tirs de missiles.

Les détails et les versions de Moe sont apparus au sujet de la prétendue attaque de missiles du 17 avril sur les aérodromes militaires de Shayrat et de Dumair. Selon une nouvelle version provenant de certaines sources militaires, les tirs de missiles sol-air par les Forces de défense aérienne syriennes (FADS) ont été déclenchés par une fausse alerte et aucune attaque n'a eu lieu.

L'armée syrienne n'a fait aucune déclaration officielle sur la question, mais les médias publics ont également diffusé cette version faisant référence à une source militaire. Les déclarations initiales des médias syriens et d'autres sources au sujet d'une attaque repoussée pourraient être considérées comme un exemple de propagande dans ce conflit.

La version la plus populaire dans les médias de masse est que l'incident du 17 avril a été déclenché par une attaque électronique ou cyberguerre des Etats-Unis et d'Israël.