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Angolate : la France demande à la Suisse l'extradition d'Arcadi Gaydamak (Le Parisien)

par Le Parisien 28 Novembre 2013, 09:20 Arcadi Gaydamak Suisse France Angola Angolagate

Angolate : la France demande à la Suisse l'extradition d'Arcadi Gaydamak (Le Parisien)
Angolate : la France demande à la Suisse l'extradition d'Arcadi Gaydamak

Le Parisien

L'un des principaux protagonistes du scandale de l'Angolagate, le financier franco-israélien Arcadi Gaydamak, a été rattrapé par la justice : arrêté en Suisse pour une autre affaire, il fait maintenant l'objet d'une demande d'extradition lancée par la France dans l'affaire de l'Angolagate. L'homme d'affaires de 61 ans, en fuite lors de son procès, avait été condamné par la cour d'appel de Paris en avril 2011 à trois ans de prison dans l'affaire de vente d'armes vers l'Angola. Arcadi Gaydamak a été arrêté le 19 novembre à Zurich alors qu'il se rendait dans un cabinet d'avocat suite à un mandat d'arrêt émis quatre jours plus tôt par le parquet de Genève, a précisé le procureur suisse Dario Zanni. Il se trouve actuellement en prison à Genève et a été entendu par le procureur mardi. M. Gaydamak, qui conteste les faits pour lesquels il a été arrêté, a demandé sa libération sous caution. Le procureur a également informé M. Gaydamak, qui s'est présenté comme «diplomate angolais», d'une demande d'extradition de la France pour l'affaire de l'Angolagate. Arrêté en Suisse après une plainte de Luis Fernandez. Le magistrat a précisé qu'il allait statuer dans les prochains jours sur sa demande de libération sous caution. M. Gaydamak a les nationalités française et israélienne. Il vit actuellement en Russie. Il fait l'objet en Suisse d'une plainte déposée par l'ex-international de football français Luis Fernandez, qui affirme ne pas avoir reçu 400 000 euros qui devaient transiter par la Suisse pour son travail d'entraîneur en 2005 au club israélien Betar Jerusalem, dont M. Gaydamak était à l'époque propriétaire. L'argent aurait bien transité par la Suisse mais ne serait pas parvenu à son destinataire.

Apprenant l'arrestation de M. Gaydamak, la France a réactivé un mandat d'arrêt international du 27 décembre 2011, a indiqué le procureur genevois. Il a rappelé que cette demande se traitait entre l'Office fédéral de la justice et le ministère français de la Justice. L'avocat de M. Gaydamak, Marc Bonnant, un ténor du barreau de Genève, avait dit, avant que soit annoncée la demande de Paris, craindre que «ce tam tam judiciaire ne provoque des demandes d'extradition» de la part de la France.

Condamné à trois ans de prison en 2011

En octobre 2009, Arcadi Gaydamak avait été condamné en France à six ans de prison ferme pour son implication dans l'affaire de trafic d'armes avec l'Angola, au début des années 1990, pour un montant de 790 millions de dollars gagés sur les recettes futures du pétrole de ce pays alors en proie à une guerre civile.

En avril 2011, la Cour d'appel de Paris avait cependant infirmé le jugement prononcé en première instance, estimant qu'il n'y avait pas eu trafic d'armes, ni trafic d'influence, et ne retenant pour l'essentiel que des infractions d'abus de biens sociaux (ABS), recel d'ABS, fraude fiscale et blanchiment à l'encontre de la plupart des 18 prévenus dans l'affaire.

La justice française n'avait alors retenu contre Gaydamak, en fuite, que la fraude fiscale et le blanchiment et l'avait condamné à trois ans de prison. Son pourvoi en cassation a été rejeté en début d'année. M. Gaydamak était, semble-t-il, venu à Zurich pour un arbitrage dans un cabinet d'avocat suite à une vente controversée d'une usine de phosphates du Kazakhstan.

'un des principaux protagonistes du scandale de l'Angolagate, le financier franco-israélien Arcadi Gaydamak, a été rattrapé par la justice : arrêté en Suisse pour une autre affaire, il fait maintenant l'objet d'une demande d'extradition lancée par la France dans l'affaire de l'Angolagate. L'homme d'affaires de 61 ans, en fuite lors de son procès, avait été condamné par la cour d'appel de Paris en avril 2011 à trois ans de prison dans l'affaire de vente d'armes vers l'Angola. Arcadi Gaydamak a été arrêté le 19 novembre à Zurich alors qu'il se rendait dans un cabinet d'avocat suite à un mandat d'arrêt émis quatre jours plus tôt par le parquet de Genève, a précisé le procureur suisse Dario Zanni. Il se trouve actuellement en prison à Genève et a été entendu par le procureur mardi. M. Gaydamak, qui conteste les faits pour lesquels il a été arrêté, a demandé sa libération sous caution. Le procureur a également informé M. Gaydamak, qui s'est présenté comme «diplomate angolais», d'une demande d'extradition de la France pour l'affaire de l'Angolagate. Arrêté en Suisse après une plainte de Luis Fernandez. Le magistrat a précisé qu'il allait statuer dans les prochains jours sur sa demande de libération sous caution. M. Gaydamak a les nationalités française et israélienne. Il vit actuellement en Russie. Il fait l'objet en Suisse d'une plainte déposée par l'ex-international de football français Luis Fernandez, qui affirme ne pas avoir reçu 400 000 euros qui devaient transiter par la Suisse pour son travail d'entraîneur en 2005 au club israélien Betar Jerusalem, dont M. Gaydamak était à l'époque propriétaire. L'argent aurait bien transité par la Suisse mais ne serait pas parvenu à son destinataire.

Apprenant l'arrestation de M. Gaydamak, la France a réactivé un mandat d'arrêt international du 27 décembre 2011, a indiqué le procureur genevois. Il a rappelé que cette demande se traitait entre l'Office fédéral de la justice et le ministère français de la Justice. L'avocat de M. Gaydamak, Marc Bonnant, un ténor du barreau de Genève, avait dit, avant que soit annoncée la demande de Paris, craindre que «ce tam tam judiciaire ne provoque des demandes d'extradition» de la part de la France.

Condamné à trois ans de prison en 2011

En octobre 2009, Arcadi Gaydamak avait été condamné en France à six ans de prison ferme pour son implication dans l'affaire de trafic d'armes avec l'Angola, au début des années 1990, pour un montant de 790 millions de dollars gagés sur les recettes futures du pétrole de ce pays alors en proie à une guerre civile.

En avril 2011, la Cour d'appel de Paris avait cependant infirmé le jugement prononcé en première instance, estimant qu'il n'y avait pas eu trafic d'armes, ni trafic d'influence, et ne retenant pour l'essentiel que des infractions d'abus de biens sociaux (ABS), recel d'ABS, fraude fiscale et blanchiment à l'encontre de la plupart des 18 prévenus dans l'affaire.

La justice française n'avait alors retenu contre Gaydamak, en fuite, que la fraude fiscale et le blanchiment et l'avait condamné à trois ans de prison. Son pourvoi en cassation a été rejeté en début d'année. M. Gaydamak était, semble-t-il, venu à Zurich pour un arbitrage dans un cabinet d'avocat suite à une vente controversée d'une usine de phosphates du Kazakhstan.

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