La France courtise le dictateur angolais Dos Santos au pouvoir depuis 34 ans
Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères (M.A.E), s'est rendu à Luanda jeudi dernier pour effacer les scories du passé et remettre les compteurs à zéro entre la France et l'Angola. Entendez : tirer un trait sur l'affaire de l'Angolagate et renouer le business avec les autorités angolaises pour les firmes et les multinationales françaises. Le dictateur Dos Santos au pouvoir depuis plus de 34 ans a par le passé rendu bien des services à la République française notamment lorsqu'il avait fallu installé au pouvoir le dictateur Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville en 1997 (Le dictateur Sassou Nguesso porté au pouvoir par la République française en 1997, renforce sa garde prétorienne )
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Pourquoi donc se priver de ce partenariat militaire et de surcroit économique a dû se demander le M.A.E en mission commandé pour le "chef de guerre" de l'ELysée ?
Business is business. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, en visite en Angola jeudi dernier, était accompagné de représentants d’une quinzaine d’entreprises françaises dont les inévitables Air France, Airbus, Alstom BNP Paribas..., Il a annoncé que le dictateur Eduardo Dos Santos, en place depuis 34 ans, était attendu à l’Elysée en 2014 sans doute pour fêter son 35ème anniversaire à la tête de l'Etat. Paris avait initialement proposé au dictateur Dos Santos de venir au sommet économique de l'Eysée pour la paix et la sécurité, prévu le 6 et 7 décembre, mais celui-ci aurait décliné l'invitation en envoyant uniquement son ministre des Relations extérieures. Depuis le M.A.E s'agite comme un diable pour renouer le contact avec les autorités de Luanda et reprendre les affaires.
Source : Afrik.com Le Président angolais Dos Santos courtisé par la France
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