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Centrafrique : l'armée française a ouvert le feu sur des hommes armés (JAI/AFP)

par JAI/AFP 6 Décembre 2013, 17:07 Centrafrique France Françafrique Armée française

Centrafrique : l'armée française a ouvert le feu sur des hommes armés (JAI/AFP)
Centrafrique : l'armée française a ouvert le feu sur des hommes armés

JAI/AFP

Les militaires français ont ouvert le feu, jeudi matin, sur un pick-up armé, tuant plusieurs personnes à bord. Ses occupants tiraient sur des civils près de l'aéroport de Bangui.

L'opération "Sangaris" n'avait pas encore officiellement débuté quand l'armée française a fait feu sur un pick-up d'hommes armés tuant plusieurs personnes à bord. L'incident s'est déroulé, jeudi 5 décembre vers 3h00 du matin, au début de l'attaque des anti-balakas. Pris entre deux feux, des centaines de civils se sont réfugiés à l'aéroport international de Bangui que les Français sécurisent.

"Un pick-up armé a ouvert le feu à trois reprises en direction de ces civils et des troupes françaises. À la troisième ouverture du feu, on a riposté et on a détruit le véhicule", a indiqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron.

Selon la même source, ce type de pick-up, équipé d'une mitrailleuse à l'arrière, compte habituellement quatre à cinq occupants. L'incident n'a fait "aucun blessé" parmi les civils et les soldats français, a précisé le porte-parole.

>> À lire aussi : Centrafrique, l'opération française "Sangaris" a commencé

L'intervention militaire française en Centrafrique a officiellement débuté jeudi soir, quelques heures après l'adoption d'une nouvelle résolution par le conseil de sécurité de l'ONU. Dans la nuit, les forces déjà présentes à Bangui ont multiplié les patrouilles. "Une compagnie est arrivée de Libreville hier soir [avec à son bord le général Francisco Soriano qui commandera l'opération "Sangaris] et aujourd'hui un détachement d'hélicoptères sera sur zone", a précisé le ministre.

Les représailles continuent

Vendredi matin, deux chasseurs français ont survolé la ville à basse altitude pour produire un effet de "sidération" selon les termes employés par l'armée. Environ 250 soldats patrouillent en villes. Des effectifs encore insufissants pour empêcher les tueries de se poursuivre. Car si les combats entre milices anti-balakas et ex-rebelles de la Séléka ont cessé, les représailles continuent dans les quartiers nord de Bangui.

(Avec AFP)

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