La présidence centrafricaine s'en prend aux forces françaises
Opex
Déclarations de Guy Simplice Kodégué porte-parole du gouvernement centrafricain au sujet de l’accrochage du 22 décembre, au cours duquel trois combattants de l’ex-rébellion ont été tué par les forces françaises, à Bangui.
“Il ne s’agissait pas d’une opération de désarmement, et il n’y a pas eu de coups de feu (ndlr, de la part des membres de la Séléka), contrairement à ce qui a été dit dans certains médias français”, a-t-il ainsi affirmé. Selon lui, les trois hommes tués étaient “des membres de la garde présidentielle”. Et d’ajouter, en parlant d’un acte délibéré : “Ils ont été froidement abattus par les éléments de la force Sangaris”.
Selon l’Etat-major des armées, à Paris, les militaires français engagés à Bangui ont ouvert le feu à deux reprises au cours de la journée du 22 décembre. Une première fois contre “un groupe d’une demi-douzaine de personnes soupçonnées d’être des ex-Séléka” et s’apprêtaient à “faire usage de leurs armes” qu’ils avaient pointées en direction des troupes françaises.Une seconde fois “contre un tireur isolé”.
Suite à cela, une manifestation a eu lieu a rassemblé des milliers de personnes qui entendaient ainsi dénoncer la “partialité” des militaires français.