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LES PHOTOS DU CARNAGE AU DOMICILE DE MARCEL TSOUROU. Par Zenga-mambu

par Zenga-mambu 17 Décembre 2013, 18:24 Congo-Brazzaville Sassou Nguesso Marcel Tsourou

LES PHOTOS DU CARNAGE AU DOMICILE DE MARCEL TSOUROU. Par Zenga-mambu
LES PHOTOS DU CARNAGE AU DOMICILE DE MARCEL TSOUROU. Par Zenga-mambu

Congo-Liberty

Le colonel Marcel Ntsourou s’est rendu suites aux négociations avec les nations unis.

Il se trouve actuellement à l’état major des forces armées congolaises sous la surveillance des officiels de cet organisme.

Voir les photos sur Congo-Liberty (attention photos particulièrement choquantes)

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Lire sur Xinhua pour en savoir plus

Congo : Au moins 22 morts dans les affrontementss entre la police et la garde du colonel Marcel Ntsourou

BRAZZAVILLE (Xinhua) - Les affrontements entre la police congolaise et les gardes du colonel Marcel Ntsourou, au domicile de ce dernier, au centre ville de Brazzaville, lundi, se sont soldés par au moins 22 morts, a appris Xinhua mardi à la morgue municipale.

"Au total, nous avons reçu jusqu'à maintenant 22 corps, des corps avec des impacts de balles et un autre corps avec une tête fracassée, pour la plupart, ce sont des corps habillés en tenue civile", a précisé à Xinhua, un agent de la morgue municipale.

Selon une source policière, le bilan pourrait être plus lourd, vu le nombre de personnes qui se trouvaient au domicile du colonel Ntsourou, près d'une centaine de personnes. 24 heures après ces affrontements, aucun bilan officiel n'a encore été présenté par les autorités congolaises.

Ces affrontements sont survenus à la suite d'une "opération de police qui a mal tourné et je ne peux pas vous fournir un bilan exhaustif", a déclaré à la télévision officielle (Télé Congo), le porte-parole de la police congolaise, le colonel Jules Moukala Tsoumou.

Le colonel Ntsourou, accompagné de son épouse et de ses trois enfants, s'est rendu lundi en milieu d'après-midi à la police. Depuis lors il est gardé à vue à la Direction générale de la sécurité du territoire (DGST), en attendant d'être présenté devant le procureur.

Les échanges de tirs lundi matin à son domicile ont créé un vent de panique à Brazzaville où les écoles, les boutiques, les marchés ont fermé lundi jusqu'à la tombée de la nuit. Les populations se sont terrées chez elles, échaudées par les violences armées de 1997 et 1998.

Mardi matin, la vie a repris son cours normal au centre ville de Brazzaville où les transports en commun circulent sans encombre. Les administrations, les banques et les centres commerciaux sont ouverts. Sauf dans le périmètre du domicile du colonel Ntsourou qui est resté fermé et interdit au public. Le dispositif sécuritaire a été allégé.

En septembre dernier, le colonel Ntsourou et cinq autres militaires ont été condamnés et 26 autres acquittés par la justice congolaise dans le cadre des explosions du dépôt de munitions de l' armée le 4 mars 2012 à Brazzaville occasionnant la mort de 282 personnes, 2300 blessés et quelque 17.000 sans abris dont les habitations ont été détruites. Le colonel Ntsourou, avait écopé de 5 ans de travaux forcés avec sursis, pour "complicité d'incendie involontaire et détention illégale d'armes de guerre".

Toutefois, au long du procès qui avait duré un peu plus d'un mois, le tribunal n'a pas pu apporter les preuves de sa culpabilité, au point où le procureur, Corneille Moukala Moukoko, dans son réquisitoire, avait demandé "son acquittement pur et simple".

Sorti de prison, s'exprimant dans les médias, le colonel Ntsourou avait accusé le chef de l'Etat congolais, Denis Sassou N' Guesso, de "s'être servi de lui et des membres de son ethnie, les Téké, comme des boucs-émissaires dans l'affaire des explosions pour éviter d'avoir à en endosser lui-même la responsabilité".

Agé de 59 ans, le colonel Marcel Ntsourou était considéré comme une des "pièces maîtresses" du système de sécurité du régime Sassou auquel il a contribué à reconquérir le pouvoir en 1997 contre les partisans du président déchu Pascal Lissouba. Au sortir de cette guerre, le président Sassou va le hisser au poste de secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité.

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