Si Mandela avait été Congolais, Sassou Nguesso l’aurait assassiné. Par RIGOBERT OSSEBI Congo-Liberty
Dieu merci, Nelson Mandela était né Noir en Afrique du Sud sous le régime de l’apartheid ! Merci Dieu, Tu ne l’avais pas fait naître Congolais… !
Si Nelson Mandela avait été Congolais, peu importe sa région, Denis Sassou NGuesso l’aurait tué !
Au Congo de Denis Sassou-NGuesso, la vertu est un péril. L’intelligence est suspecte car elle évolue bien au-dessus de son monde obscur totalement tourné vers les ténèbres. Il jalouse plus que tout le charme et le charisme chez autrui et celui qui, naturellement les affiche, signe automatiquement son arrêt de mort. L’intégrité, il ne la souffre pas. Quant au juste, il est par nature son ennemi et le courageux est un adversaire dont il finira, très perfidement, par avoir raison.
Si Nelson Mandela avait vécu au Congo, Sassou NGuesso l’aurait laissé sans travail, au moins, toute sa vie durant !
Pour s’en convaincre, il suffit de regarder autour de lui. A part les membres de sa famille qui, tous réunis, ne valent pas grand-chose ; les fourbes, les traitres, les incompétents notoires sont pléthores. Les moins que rien peuvent exulter, ils ne risquent pas de lui faire de l’ombre ; alors ils prospèrent, tout au contraire du pays qui s’enfonce inexorablement dans les profondeurs de tous les classements.
Le Congo a porté des hommes exceptionnels. Durant ces 30 dernières années, bon nombre d’entre eux ont été éliminés, assassinés ou ont disparu sur ordre du dictateur. Certains pouvaient être de la veine du regretté Madiba. Emile Biayenda avait été le premier Cardinal africain. Peut-être aurait-il été le premier Pape Noir ? Marien NGouabi avait été assassiné, dit-on, parce qu’il voulait rendre le pouvoir à Massambat-Débat.
Si Nelson Mandela avait fait de la politique au Congo, il aurait été traqué, au moins, comme une bête sauvage !
Monseigneur Kombo pouvait se flatter d’avoir évité toute dérive sanglante. On lui reproche aujourd’hui de ne pas avoir mis hors d’état de nuire ceux qui représentaient un véritable danger pour la démocratie. Les Sud-Africains blancs et noirs avaient sauvegardé la paix civile et s’étaient moulés dans leur citoyenneté arc-en-ciel, malgré tous leurs contentieux et leurs rancunes. Ce Peuple sud-africain multicolore était-il plus grand, plus évolué, plus humain que le Peuple congolais ? Ou bien les criminels, qui nous gouvernent, sont-ils plus haineux et néfastes que les pires afrikaners ou extrémistes de l’ANC ?
Si Nelson Mandela avait fait de la prison au Congo, Sassou NGuesso l’y aurait maintenu jusqu’à sa mort !
L’Empire du Mal au Congo depuis des décennies a eu raison de toutes les graines de Mandela qui, semées sur notre territoire, devaient s’épanouir et prospérer. Notre Dark Vador de l’Alima, entièrement moulé dans le satanisme et la sorcellerie, est à l’opposé totale de celui qu’il dit vénérer et dont il ne craint pas de s’afficher comme un prétendant naturel à sa succession. Mais cela ne relève que du délire de ses mercenaires propagandistes. Comme Staline qui se proclamait « Homme de la paix » et qui assassinait ses compatriotes par millions, Sassou NGuesso le boucher du Beach use de la même « réclame ».
Mandela avait pardonné à ses bourreaux et à ceux de son Peuple, mais il ne pouvait qu’afficher du mépris pour le putschiste assassin de Marien NGouabi. Il a toujours été distant envers ce dictateur sauvage auquel il n’accordait pas son légendaire sourire ni même une petite préface… ! Pas une rue, pas une impasse, en Afrique du Sud, porte le nom du boucher de l’Alima.
Le monde entier chante les vertus de Nelson Mandela, son intégrité, son intelligence, sa bonté, son pacifisme. Il avait ordonné à son Peuple de prendre « les armes, les couteaux et les épées et de les jeter à la mer ! » Sassou NGuesso va acheter ses armes jusqu’en Corée du Nord, il les stocke en plein milieu de quartiers habités et peu lui importe si elles explosent ; un Ntsourou sera toujours là pour porter le chapeau.
Nelson Rolihlahla Mandela nous a quittés pour prendre la place qu’il mérite aux côtés des Saints. Au côté de Gandhi. Au côté de Dieu.
Satan, lui, attend Sassou patiemment …. !