Les crimes de guerre des Etats-Unis, de l'OTAN (France et Grande-Bretagne...) contre la Libye US-NATO War Crimes Against Libya Dissident Voice Par Ludwig Watzal Traduction SLT
Toutes les guerres et les attaques qui ont été lancées par les États-Unis et ses soi-disant alliés dans le sillage du 11 septembre 2001, ont fait des ravages. Il suffit de les nommer pour comprendre : Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Yémen, Somalie et peut-être même l'Iran. La République islamique n'est pas encore au programme. Il y a des forces fortes aux États-Unis et au Moyen-Orient qui préfèrent la guerre à la paix au détriment des États-Unis. Actuellement, il y a une guerre en cours en Libye contre la marionnette gouvernementale installée par l'Occident, sans pour autant que le sujet soit traité dans les médias mainstream.
Cynthia McKinney, une ancienne membre du Congrès US a édité un livre, The Illegal War on Libya ( Clarity Press, Atlanta 2012), sur la guerre illégale contre la Libye menée par les membres de l'OTAN avec le soutien de la Ligue arabe et certains régimes arabes despotiques. En tant que membre du Parti démocrate, elle a fait six mandats à la Chambre des représentants avant d'avoir été vaincue par Denise Majette dans la primaire démocrate en 2002. La défaite de McKinney a été attribuée à son soutien apporté aux causes arabes et à sa conviction que George W. Bush avait connaissance à l'avance des attentats du 11 septembre.
Ceux que les puissances occidentales et leurs médias serviles veulent détruire doivent d'abord être diabolisés. C'est exactement ce qui s'est passé au sujet du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Juste avant que la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis aient commencé leur guerre contre la Libye, Nicolas Sarkozy, Silvio Berlusconi et d'autres politiciens occidentaux courtisaient Kadhafi. Lorsque le dirigeant libyen s'est rendu à Paris en 2007, il a planté sa tente dans le parc de l’hôtel Marigny sur le site de la présidence de la République française. Sa conduite étrange et même beaucoup plus ont été acceptés par Sarkozy en vue de promouvoir les affaires françaises lucratives avec la Libye. Quelques années plus tard, Sarkozy avec son pays l'a récompensé par des bombardements intensifs.
En tant que candidat à la présidence des États-Unis, Barack Hussein Obama a fait de belles déclarations d'intention en décembre 2007: " Le président n'a pas le pouvoir en vertu de la Constitution à autoriser unilatéralement une attaque militaire dans une situation où la Nation n'est pas mise en danger par une menace réelle ou imminente." Après qu'il s oitdevenu président des États-Unis, il a augmenté les attaques de drones comme jamais cela n'avait été fait auparavant. "Au moment où les Etats-Unis utilisent leurs drones pour tuer des Somaliens innocents, des Pakistanais, des Yéménites et des Afghans, et d'autres à travers le monde, j'espère que ce livre jettera une lumière drue sur la vérité permettant de comprendre l'illégalité de la guerre de l'OTAN en Libye ainsi que les événements futurs et actuels, et la politique étrangère des États-Unis dans son ensemble", a déclaré McKinney dans les remarques liminaires de son livre.
Dans son livre, Cynthia McKinney a rassemblé un grand nombre d'auteurs de renom qui offrent une compréhension différente des événements qui se sont déroulés en Libye. Certains auteurs ont même risqué leur vie en couvrant la situation en direct pendant la guerre. Parmi eux, Mahdi Darius Nazemroaya, Julien Teil, Stephen Lendman, Christof Lehman, Sara Flounders, Wayne Madsen, Bob Fitrakis, et bien d'autres. Tous éclairent les sombres machinations des États-Unis en Libye et ailleurs. Leur récit rappelle aux lecteurs le renversement de la démocratie iranienne, du Guatemala ou du Chili par les États-Unis pour le bénéfice des multinationales. On a observé une situation similaire en Libye.
Les essais dans l'anthologie de McKinney décrivent les horreurs causées par la campagne de bombardement de l'Occident et la manière dont les médias traditionnels ont falsifié les événements. Lizzie Phelan se réfère à une «véritable guerre médiatique" assorti du silence des journalistes occidentaux tandis que la Libye a été exterminée par les "bombardements". Bien qu'ils aient été témoins de ces horreurs, les journalistes main stream ont trouvé " toutes sortes de justifications pour se maintenir dans leur illusion personnelle et collective du bien-fondé de cette guerre". Leur comportement rappelle cette aphorisme: "Si un arbre tombe au milieu d'une forêt et qu'il n' y a personne pour l'entendre tomber, fait-il quand même du bruit ?" Les experts des médias occidentaux ont minimisé les crimes atroces contre le peuple libyen en présentant Kadhafi comme un «chien fou».
Stephen Lendman considère que les crimes commis par l'OTAN contre la Libye relèvent d'un Tribunal de "Nuremberg". "La guerre de l'OTAN sous commandement étatsunien en Libye restera comme l'un des plus grands crimes de l'histoire, en violation de la lettre et l'esprit du droit international et de l'Amérique Constitution." Il considèe que les "criminels du Troisième Reich ont été pendus pour leurs crimes. Les USA (la France et la Grande-Bretagne, NDT) sont encore libres de commettre les plus grands crimes." Lendman invoque le général Wesley Clark, qui a été informé au Pentagone quelques jours après le 11/9, que l'administration Bush avait déjà décidé d'attaquer sept pays en cinq ans, en commençant par l'Irak et en finissant avec l'Iran. Selon Lendman, les États-Unis ne toléreront pas la démocratie en Libye, car ils ont besoin d'un régime fantoche qui suive les diktats de Washington. Plus généralement, les États-Unis ont utilisé généreusement des armes de terreur pour toutes ses guerres. Les armes de destruction massive, y compris à l'uranium enrichi ou appauvri ont été largement utilisés dans les différentes guerres d'Irak, responsables de fausses couches et de malformations sévères des nouveau-nés.
Le livre révèle également que Kadhafi ne portait aucune responsabilité dans l'attentat de Lockerbie. Bien qu'il en ait été accusé et ait du verser des millions de dollars US pour les familles des victimes afin d'obtenir la levée des sanctions contre son pays, l'Occident l'a remercié en renversant son régime. Mahdi Darius Nazemroaya suggère que les principaux «crimes» de la Libye - reprochés par l'Occident - étaient la manière dont la Libye distribuait et utilisait sa richesse, de son absence de la dette extérieure, et le rôle clé qu'elle tentait de jouer dans le développement du continent africain en réduisant les influences externes sur le continent. Tripoli empêchait les ex-puissances coloniales de piller en toute quiétude".
Déjà à la conférence sur la sécurité internationale à Munich 2007, le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a utilisé le langage le plus fort possible pour avertir les États-Unis, que « son expansionnisme agressif risquait de mener le monde vers une troisième guerre mondiale." Jusqu'à présent, la diplomatie de Poutine a réussi à empêcher l'agression US contre la Syrie et l'Iran (mais nullement celle de la Libye, NDT).
Le livre contient, entre autres, un discours cinglant de Kadhafi, prononcé à l'Assemblée générale des Nations Unies le 23 Septembre 2009. Le livre se termine par une chronologie de l'agression dirigée par l'OTAN sur la Libye.
Ce livre est un best-seller outre-atlantique. Il offre à ses lecteurs une perception d'évènements qui sont encore à venir.
Dr. Ludwig Watzal travaille comme journaliste et rédacteur en chef à Bonn, en Allemagne. Il anime le blog bilingue “Between the lines. Il peut être contacté à : www.watzal.com. Lire d'autres articles de Ludwig.
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