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Centrafrique: 200 Séléka sur la route du nord, la province hors de contrôle AFP
Bangui (AFP) - Environ 200 ex-rebelles Séléka regroupés à Sibut, au nord de Bangui, ont échappé au contrôle des forces internationales et sont allés grossir dimanche les rangs des combattants perdus terrorisant les civils en province.
Après une opération de la force de l'Union africaine, la Misca, soutenue par des militaires français, les combattants avaient accepté samedi d'être cantonnés dans cette ville qu'ils tenaient depuis plusieurs jours, à 180 km de Bangui sur l'axe reliant la capitale au nord du pays.
Mais les Séléka dont la présence à Sibut avait été décrite comme une menace par le nouveau pouvoir centrafricain ont fui dans la nuit de samedi à dimanche, en direction de Kaga Bandoro, à 160 km au nord, a affirmé à l'AFP un officier de la Misca.
"Ils ont malheureusement pris la poudre d'escampette dans la nuit. Ce sont les conditions de cantonnement qui, visiblement, ne leur convenaient pas", a-t-il précisé.
Le colonel Abdelkader Djelani, un officier des Séléka qui ont quitté Sibut, a expliqué que les ex-rebelles ne se sentaient pas en sécurité.
"On veut des solutions, et un cantonnement vraiment sécurisé. Dans Bangui, les Séléka cantonnés au camp RDOT (situé à la sortie nord de la ville) sont attaqués par les anti-balaka", milices chrétiennes d'autodéfense luttant contre les ex-rebelles à majorité musulmane...
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