Hugo Chávez - Mouammar Kaddafi : chronique d'un soutien sans faille JAI
Il y a un an, le 5 mars 2013, Hugo Chávez décédait des suites d’un cancer. Jusqu'au bout de sa présidence, le révolutionnaire bolivarien aura reconnu chez son homologue libyen, Mouammar Kaddafi, un véritable frère d'arme dans la lutte contre l'impérialisme. Et cela même après la mort du "Guide" sous les coups des révolutionnaires libyens... et des bombes de l'Otan.
Cet article a été publié le 6 mars 2013.
La mort de Mouammar Kaddafi, le 20 octobre 2011, l’avait particulièrement marqué. « C’est un outrage de plus à la vie. Nous nous souviendrons toujours de lui comme un grand lutteur, un révolutionnaire et un martyr », avait immédiatement réagi Hugo Chávez. Un an après, la colère était toujours là : « C’est barbare. J’étais très ami avec lui. Il a été torturé, assassiné. Ses derniers mots ont été : "Je mourrai comme le Che. Je vais au martyr" », s’était-il souvenu.
Décédé le 5 mars des suites d’un cancer, le président du Venezuela a sans cesse affiché un soutien sans faille au régime libyen. Dès le lancement de la rébellion, en février 2011, Chávez multiplie les messages de soutiens vers Tripoli. Si bien que la rumeur, relayée par Al-Jazira et Al-Arabiya, ne tarde pas à faire de Kaddafi un exilé à Caracas. Alors que le dictateur perd le contrôle de son pays, Chávez, qui s’est opposé à l’intervention militaire de l’Otan (mars-octobre 2011), propose de jouer le médiateur entre le régime et les rebelles. Les deux hommes se parlent régulièrement, et le 26 avril, une délégation est dépêchée à Caracas par le « Guide » pour tenter de trouver une solution diplomatique. Mais le plan de sortie de crise échouera...