Madagascar : DOSSIER SPECIAL COUP D'ETAT DU 17 MARS 2009 FOMENTEURS et COMPLICES DU COUP D’ETAT du 17 mars 2009 http://madapalmaresdescandidats2013.blogspot.fr/
L'effectivité du coup d'Etat du 17 mars 2009 a été possible grâce à des financements d'origine diverse, essentiellement en provenance de la France.
Nous ne rentrerons pas encore dans les détails de la participation active ou passive de la France, résultant de la politique Africaine de l'Elysée (Francafrique, intérêts économiques français, désinformation du groupe de presse France Monde, anti-Ravalomananisme, etc…), mais plutôt, du plan d'action exact mis en place par des malgaches et certains opérateurs économiques locaux étrangers.
Petit retour en arrière
Le 13 Décembre 2008, la TV VIVA du Maire de d'Antananarivo, Andry RAJOELINA, sort l'intégral de 1 heure, du discours de l'ancien dictateur déchu Didier RATSIRAKA, incitant les Malgaches à la désobéissance civile et à la condamnation du Régime RAVALOMANANA pour des motifs fallacieux.
Il est d'ailleurs très surprenant que RATSIRAKA soit sorti de son devoir de réserve sur le territoire français, sans avoir été inquiété ou rappelé à l'ordre par la France, qui l'héberge si gracieusement depuis 2002
La réaction ne se fit pas attendre : fermeture de la chaîne par les Autorités Malgaches.
RAJOELINA profite de cette fermeture pour donner un ultimatum au Régime RAVALOMANANA, sans même prendre la peine d'user de toutes les démarches et procédures de recours et voies légaux pour faire entendre son point de vue pour la réouverture de sa station
On peut comprendre que Monsieur RAJOELINA ne soit pas content que sa Télé soit muette, mais de là à sciemment organiser des Manifestations anti-gouvernementales, puis des émeutes, cela dépasse l'entendement sur les intentions réelles du concerné…
Le complot
Fin décembre 2008, RAJOELINA se rend avec son épouse et ses enfants à Paris pour prétexter se ressourcer en famille du fait de la tension entre le gouvernement et lui.
Il n'en sera rien.
Il rencontrera à Paris, en banlieue parisienne, les dirigeants et certains membres de HETSIKA DIASPORA.
Devant son auditoire, il rendait en fait compte de l'avancement du plan de renversement de RAVALOMANANA pour lequel il s'est engagé auprès de ces derniers :
- il leur a assuré que « ses mercenaires » étaient déjà prêts (les milices oranges et la partie des militaires mutins – voir liste CAPSAT)
- il s'est engagé à effacer toutes traces de Marc RAVALOMANANA et de TIKO S.A dans tout Madagascar (rendu effectif pas les pseudos émeutes du 26 janvier 2009)
- il a annoncé que la Place d'Ambohijatovo allait être baptisée Place de la Démocratie à son retour à Antananarivo
- il a assuré que dès son installation au pouvoir, les anciens dirigeants exilés en France pourront rentrer à Madagascar
45 millions de Dollars ont fait le trajet Paris-Tana, en 2 fois, entre janvier et février 2009 :
- 15 millions remis par Didier RATSIRAKA et ramené directement par RAJOELINA et sa femme en Janvier,
- et 30 millions répartis entre les « ministres HAT » issus de la Diaspora, nommés sur la Place du 13 mai, et qui se sont rendus sur Antananarivo
Cet argent a essentiellement servi au financement des émeutes, et à préparer le renversement.
En ce qui concerne les émeutes, les organisateurs ont agi en totale synchronisation, en réalisant un travail méticuleux. Un groupe de personnes en 4x4 se dirigent vers les cibles, les ouvrent par effraction, laissent entrer les pillards et émeutiers, puis mettent le feu, et cela dans le même temps, dans toute l'Ile, sur tous les bâtiments MAGRO et TIKO, sans aucun dommage collatéraux habituels aux mouvements de ce type ne soit constaté (magasins karana ou étrangers…)