La France gouverne en Centrafrique depuis des lustres et y sème le chaos.

Malgré la propagande racialiste menée par les médias français, c'est bien la France qui fait et défait les gouvernements centrafricains depuis "l'indépendance" du pays dont la plupart sont issus de coup d'Etat menés par l'ancienne puissance coloniale, son armée et ses services. Ce fut le cas de Bokassa, Dako, de Bozizé, de Djotodia et à présent de Catherine Samba-Panza. Le chaos inauguré sur le porte-avions français - les médias néocolonialistes français ne vous en parleront pas - doit beaucoup à l'action militaire de Paris qui en fonction de ses intérêts défendra et aidera à la prise de pouvoir des islamistes de la Séléka de Djotodia en mars 2013 au travers de l'instrumentalisation des nervis tchadiens puis fin décembre 2013 en s'appuyant sur les milices anti-Balaka les balayera pour installer un autre gouvernement. Une stratégie digne de la coloniale qui consiste à instrumentaliser les tensions interethiques pour mieux imposer sa loi et ses intérêts : du diviser pour mieux régner.

Aux dernières nouvelles, Paris serait mécontent de la nouvelle égérie françafricaine, Samba-Panza, installée par Fabius et Hollande. Ces jours sont-ils comptés au pouvoir en Centrafrique ?

Source Afrique Inside Centrafrique. La France « mécontente » du bilan de Catherine Samba-Panza
Les jours de Catherine Samba-Panza sont-ils comptés? La France dresse un bilan négatif de la transition qui dirige la Centrafrique en proie aux violences depuis un an....

Depuis des lustres, c'est la France qui gouverne au travers des marionnettes qu'elle instrumentalise tandis que les médias français à la lecture racialiste masque cette réalité du décor françafricain. De l'aliénation et du racisme pour masquer les crimes de la République ? Il y a tellement d'intérêts en jeu : diamants, uranium, pétrole...et de multinationales à l'affût : Areva, Total...que l'on aura bien compris que le devoir d'informer a laissé la place depuis des lustres à la propagande néocoloniale au sein de la République. Alors qu'aux USA et en Grande-Bretagne, vous trouverez une presse libre pour critiquer et analyser les stratégies impérialistes et néocolonialistes de Washington ou de Londres, elle est quasi inexistante en France pour faire toute autocritique sur les stratégies cyniques de la politique africaine de la République française montrant plus généralement l'état des médias en grande partie sous contrôle. C'est bien connu, le racisme est le pillier idéologique principal des stratégies impérialistes et coloniales. Ne comptez donc pas sur cette presse là, qu'elle soit dite mainstreams ou bien "libre", pour vous désaliener. En se privant de toute analyse historique de la politique française en Centrafrique et en privilégiant une analyse dans le hic et nunc, elle se garde bien d'esquisser les tenants et les aboutisssants de la politique de Paris dans la région et sa continuité mortifère et criminelle.

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