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Côte d'Ivoire. Dramane, en plein dans la dictature

par NANWOULET G. Simone 24 Septembre 2014, 08:52 Côte d'Ivoire Ouattara Dictature Bédié Laurent Gbagbo

Côte d'Ivoire. Dramane, en plein dans la dictature
Côte d'Ivoire. Dramane, en plein dans la dictature

Par NANWOULET G. Simone
Lu sur Cameroon Voice


Lors de sa promenade, pour tester sa convalescence dans le « royaume » de son compère Bédié, le Président du RDR, devenu Président du nouveau parti PDCI-RDR, a démontré clairement à ceux qui feignaient de l’ignorer qu’il est profondément un dictateur.

Alors qu’il est le Chef du gouvernement des rattrapeurs-affairistes, il donne des ordres à l’Assemblée Nationale, du reste monocolore, pour faire passer, comme lettre à la poste, ses projets de lois. Le voilà qui montre maintenant publiquement la manipulation du système judiciaire inique de ce pays d’Eburnie.

Car à la vérité, comment comprendre que, dans ce dernier pan des pouvoirs séparés d’un pays où la démocratie est claironnée par les dirigeants comme étant le système de gouvernement, celui qui s’est installé au pouvoir, après l’assassinat de plusieurs milliers d’ivoiriens, expose à la face du monde que c’est lui qui a « accordé la liberté provisoire à des pro-Gbagbo ? » Or donc c’est lui encore qui dirige le pouvoir judiciaire. Quel démocrate patenté imposé aux ivoiriens par Sarkozy et les impérialistes occidentaux!

Cette sortie de route du remplaçant de Djéni Kobenan, défunt Président du RDR, achève de convaincre les plus sceptiques sur l’application à la lettre de la haute dictature dans ce pays de Gbagbo.

En s’adressant aux militants du FPI de cette manière, Dramane montre qu’il est prêt à les jeter encore en prison

parce qu’ils n’ont pas livré leur parti, pieds joints et mains liées, à son pouvoir tortionnaire pour que, débarrassé alors d’une véritable opposition, il continue de brader allègrement les richesses de la Côte d’Ivoire à ses parrains.

Encore à Daoukro, dans ses envolées lyriques, étouffant très mal sa colère d’avoir été contrarié par le parti du Président Gbgabo qui refuse de participer à la CEI, Dramane affirme péremptoirement qu’il est prêt à confier les semblants d’élections de 2015 ( ?) à son homme de main, un autre Bakayoko. Celui-là ne fera que proclamer l’élection de Dramane, le même soir du simulacre de scrutin présidentiel avec 99,99 pour cent pour un taux de participation de plus de 99 pour cent. Toute cette clique n’hésitera pas à proclamer dans certaines régions notamment celles favorables au Président Gbagbo des taux de plus de 100 pour cent pour montrer la « popularité » du mentor du RDR. En effet, maintenant qu’il détient le pouvoir d’une main de fer, toutes les voies des citoyens des pays de la CEDEAO, résidant en CI et même à l’étranger, viendront porter aisément les taux de participation au delà de 100 pour cent. Pire, les suffrages exprimés en faveur de Dramane seront supérieurs aux nombres de votants. A preuve, les résultats de la présidentielle de 2010 dans certaines régions du Nord et du Centre.

Cette ignominie sera ressassée par toutes les chaînes de radio et de télévision de la mère patrie coloniale avec à la clé l’envahissement de toute l’étendue de la Côte d’Ivoire par l’armée française accompagnée des milices du pouvoir.

C’est à ce scénario dramaturgique que Dramane et ses mandants préparent les ivoiriens en menaçant les vrais opposants à son pouvoir ensanglanté.

Il montre clairement qu’il est un potentat, un dictateur qui est imposé aux ivoiriens par les multinationales françaises de l’avilissant système capitaliste des impérialistes occidentaux.

Ce dictateur devrait arrêter de menacer à tout moment les pro-Gbagbo, car lui n’a jamais connu l’enfer carcéral alors qu’il réunissait toutes les conditions pour qu’on l’y jetât.

En outre, plutôt que de confier l’organisation d’une quelconque élection à ses proches ou à ses parents pour perdre du temps et gaspiller l’argent des ivoiriens, ne serait-il pas préférable d’empocher allègrement ces sommes prévues à cet effet et de s’autoproclamer Président à vie ou Roi de la Côte d’Ivoire ou tout simplement Gouverneur français de la Côte d’Ivoire ?

Les ivoiriens continueraient alors de vivre le martyr enclenché depuis l’intrusion de cet homme étrange dans le microcosme politique du pays d’Eburnie.

Ces élucubrations de Dramane viennent confirmer son mépris total des lois et de la constitution ivoirienne. Les exemples sont légion ; les énumérer participerait à aggraver la douleur des ivoiriens.

Mais qu’il sache que quelque soit la longueur de la nuit, le jour finit toujours par paraître.

Quoique Dramane fasse, il fera véritablement jour très bientôt pour les ivoiriens ; sa dictature n’y pourra rien.

NANWOULET G. Simone
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