Ebola. Les officiels du gouvernement Obama en grande difficulté pour expliquer la mission militaire US au Libéria Article originel : US officials in meltdown on Obama's ebola mission World Net Daily Traduction SLT
WASHINGTON, DC - Lors d'une audition devant la commission des Affaires étrangères de la Chambre haute du Congrès qui s'est tenue mercredi sur le virus Ebola, les responsables du programme de santé du gouvernement ont été incapables de répondre à des questions spécifiques posées par des républicains sceptiques quant à la décision du président Obama de déployer 3.000 soldats US au Liberia pour combattre la maladie.
Aucun des responsables gouvernementaux témoignant de ce projet de santé n'a pu répondre aux questions de base, y compris sur le nombre de médecins et d'infirmières qui seraient déployées parmi les 3.000 soldats US ni sur le type d'équipement de protection et de formation qui seront utilisés pour prévenir l'infection.
Les responsables ont déclaré que c'était le Département d'Etat qui était en charge de la mission militaire et non le Pentagone.
"Qui appelerons nous quand il y aura un problème avec les troupes au Libéria ?" a demandé le Républicain Michael Burgess, du Texas, médecin et invité au comité.
"Vous appelez l'USAID," a répondu Nancy Lindborg, administratrice adjointe de l'Agence étatsunienne pour le développement international, USAID.
Elle a expliqué que la situation au Libéria était une urgence médicale, et l'USAID devait diriger la réponse de l'administration Obama en Afrique de l'Ouest.
Comme l'a relaté WND, le lieutenant-général à la retraite William G. Boykin a dénoncé l'envoi des troupes US pour lutter contre le virus Ebola au Liberia comme "une utilisation particullièrement mauvaise de l'armée étatsunienne."
Le Républicain Christopher Smith, a commencé à demander aux responsables gouvernementaux si oui ou non l'administration Obama avait alloué suffisamment de fonds pour soutenir la mission militaire au Libéria. Smith a également demandé quelles sont les mesures que l'administration envisageait de prendre pour protéger la santé des soldats qui vont être déployés.
Incapable de répondre directement aux questions de Smith, Lindborg a souligné que les Etats-Unis veulent fournir une structure de "commande et de contrôle" au Libéria, afin de coordonner les efforts internationaux pour fournir des médecins et des infirmières.
Lindborg a promis après l'audition d'éclaircir le rôle que les 3.000 soldats étatsuniens vont jouer.
Elle a expliqué que l'objectif de la mission militaire était d'établir un commandement de forces interarmées basées au Libéria pour servir de commandement régional pour les activités militaires US dans la région. Le plan vise aussi à établir un "centre de formation" à la lutte contre l'Ebola afin de former jusqu'à 500 soignants et de mettre en place un hôpital de 25 lits au Libéria ouvert à tous les travailleurs impliqués dans l'aide aux soins en Afrique de l'Ouest qui contractent la maladie.
"Quand les 3000 militaires seront sur le théâtre d'opération ?" a demandé Smith. "Pouvez-vous aussi rassurer le peuple étatsunien que les militaires déployés au Libéria auront du matériel médical de protection suffisant et une formation adéquate pour s'assurer que nos troupes ne seront pas infectées par le virus Ebola au Liberia ?"
Lindborg a été incapable de fournir à Smith le calendrier précis concernant l'arrivée des troupes US et elle n'était pas en mesure non plus de détailler le matériel médical de protection et la manière dont les troupes seraient formées avant la date d'arrivée.
Le Dr Beth Bell, directeur du Centre national des maladies infectieuses émergentes et des zoonoses au Centers for Disease Control and Prevention (CDC), est venu à la rescousse de Linborg et a expliqué que la CDC a élaboré des documents afin d'informer le personnel médical expédié vers l'Afrique de l'Ouest sur ce qu'il a besoin de savoir pour lutter contre le virus Ebola avant son arrivée dans la zone de l'épidémie.
Dans sa déclaration d'ouverture, Bell a semblé minimiser le risque présenté par l'épidémie actuelle, soulignant que l'Ebola n'est "pas une menace considérable pour la santé aux Etats-Unis."
Elle a fait valoir que le virus Ebola n'est pas facilement transmis et ne se propage pas par des gens qui ne sont pas malades. Elle a également noté les normes culturelles qui contribuent à la propagation de la maladie en Afrique, tels que les coutumes funéraires, qui n'existent pas aux États-Unis.