Après avoir détruit la Libye et l'avoir renvoyée à la préhistoire, la France appelle de nouveau à une nouvelle intervention militaire pour remettre de l'ordre dans un pays en perdition en proie à l'islamisme radical. Selon les autorités françaises, la Libye pourrait connaître un «scénario à la malienne». En sachant que la France a fortement contribué à la dégradation de la situation malienne en armant les djihadistes libyens qui se sont répandus au sud du Sahel comme une traînée de poudre ainsi qu'en Syrie. La situation au Mali, contrairement à ce que pérore l'Etat-major français est loin d'être pacifiée.
Selon Le Figaro, depuis la rentrée, les autorités françaises ont entamé un «énorme travail de mobilisation» pour entraîner les alliés occidentaux et les puissances voisines dans une intervention en Libye. «Aujourd'hui, c'est ma plus grande préoccupation», a récemment déclaré le "chef de guerre" François Hollande dont le bilan en Afrique est désastreux notamment en Centrafrique. Cette interventionniste militaire français pourrait se faire dans le cadre de l'OTAN avec quelques alliés régionaux (algériens, tchadiens). Après avoir détruit la Libye, la France et ses alliés atlantistes entendent occuper le terrain pour lutter contre les islamistes qu'ils ont armés contre Kadhafi.
Toujours selon Le Figaro, "Depuis plusieurs mois, la presse algérienne se fait l'écho d'opérations qui seraient menées au sud de la Libye contre Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) par des forces spéciales américaines, françaises et algériennes". Les forces spéciales françaises et états-uniennes agiraient de concert avec les forces algériennes pour nettoyer la Libye des terroristes islamistes mais leurs actions auraient pu se concentrer dans le sud libyen où les forces kadhafistes étaient les plus nombreuses. Une manière de finir le sale boulot de nettoyage des forces fidèles à Kadhafi. Nul étonnement à ce que leur action ne se fasse pas ressentir au nord où les islamistes règnent sur Tripoli et Benghazi.
Référence : Le Figaro Libye : Paris redoute un scénario «à la malienne» et appelle à l'action