Selon la Lettre du Continent, ce serait les forces spéciales françaises du COS qui auraient exfiltré le dictateur Blaise Compaoré suite à un stratagème passé entre François Hollande et Ouattara installé lui-même au pouvoir par l'armée française après des élections truquées en Côte d'Ivoire. Les moyens logistiques militaires français qui ont permis cette évacuation néocoloniale provenaient de la base militaire française du Burkina Faso. Comme toujours la LdC met l'accent sur les acteurs africains mais il est bien évident que c'est l'Etat-major français et son Président qui tirent les manettes dans les coulisses.
On ne dira jamais assez qu'un Blaise Compaoré devant un tribunal pourrait sérieusement embarrasser les autorités françaises et étatsuniennes dans la mesure où celui-ci pourrait révéler comment il a été utilisé par le pouvoir français et les USA pour faire assassiner le leader panafricain Sankara puis pour soutenir le criminel contre l'Humanité Charles Taylor afin de renverser Samuel Doe au Libéria et soutenir une terrible guerre civile avec de l'armement fourni par la France et les USA qui a abouti in fine à l'élection "présidentielle" d'une femme-lige des USA : Ellen Johnson Sirleaf. De la même manière, il pourrait aussi révéler comment il a "stabilisé" la Côte d'Ivoire selon l'expression de l'EMA français. A savoir comment de la même manière les tirailleurs burkinabè sous son commandement ont contribué à déstabiliser la Côte d'Ivoire de Laurent Gbagbo pour installer sous guidage de l'armée française la marionnette françafricaine Ouattarra.
La France ne laisse jamais tomber les criminels qui ont servi la grandeur (néo)coloniale française et ses intérêts.
Comment ADO est intervenu pour sauver son ami Blaise Lettre du Continent Lu sur Makaila François Hollande a décidé de voler au secours de Blaise Compaoré à la suite d’une intervention d'Alassane Ouattara. Selon nos informations, le président ivoirien a appelé son homologue français à plusieurs reprises durant la crise burkinabè. C'est à l'occasion de l'un de ses appels, le 31 octobre, qu'il a demandé à Paris de mettre Blaise Compaoré sous protection de la France. Ce dernier a alors été transporté jusqu'à Yamoussoukro par les appareils du Commandement des opérations spéciales (COS), qui dispose d'une base au Burkina Faso. Le convoi de Blaise Compaoré a été repéré grâce aux GPS présents dans les véhicules. La démission, puis l’exfiltration du chef de l'Etat burkinabè a constitué un "plan B" mûrement réfléchi par le général Gilbert Diendéré dès les premiers incidents aux abords de l'Assemblée nationale, le 28 octobre. Depuis son PC opérationnel, le patron du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) a pu suivre en direct l'évolution des événements grâce aux images prises par un hélicoptère doté de caméras embarquées. Blaise Compaoré a été convaincu de ce scénario inéluctable après avoir constaté le basculement progressif des forces armées du côté des manifestants. Le jeu trouble du chef d'état-major des armées (CEMA), Honoré Traoré, a également pesé dans la balance. Lors de sa première intervention publique, ce dernier a déclaré l'état de siège dans le pays contre l'avis du chef de l'Etat. Après avoir songé à mettre Honoré Traoré aux arrêts, Blaise Compaoré s'est ravisé - "ce serait lui faire trop d'honneur" a-t-il déclaré en privé -, estimant la situation perdue. Par ailleurs, plusieurs chefs d'Etat en contact permanent avec lui (Alassane Ouattara, Faure Gnassingbé, Denis Sassou Nguesso…), ainsi que Guillaume Soro l'ont convaincu de ne pas engager une épreuve de force avec les manifestants. Outre Gilbert Diendéré (LC nº693), le départ de Blaise Compaoré a été organisé par un autre personnage central : son aide de camp, le lieutenant-colonel Joseph Céleste Moussa Coulibaly, qui a pris part au convoi.