"Les forces gouvernementales syriennes avancent dans l'objectif stricte de reprendre le contrôle de la totalité des localités entre Alep et Damas et leurs succès sont francs au point que la province entière est au seuil de la libération. Pour Damas, il s'agit d'une victoire stratégique car Alep compte de nombreuses usines, cités industrielles et centres de commerce". Irib (Ankara, "terrorisé" à l'idée de perdre " Alep"!!)
Face aux avancées de l'armée loyaliste de Syrie aux alentours d'Alep, c'est la panique au sein de la coalition atlantiste. Au prétexte de lutter contre l'EI, les Français par la voix de leur ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, ont appelé la coalition à bombarder l'EI et surtout les troupes d'Assad pour protéger les soit-disant rebelles soutenus par la France, les Etats-Unis, Israël, la Grande-Bretagne et leurs alliés des monarchies du Golfe.
La Turquie n'est pas en reste. Le premier ministre turc est terrorisé à l'idée de perdre Alep et de voir cette richissime province revenir à l'Etat syrien. La Turquie aurait "demandé aux Etats Unis de bombarder à la fois les positions de l'armée assadiste et celles de Daech et qu'il s'est rendu à Paris pour créer un nouvel axe anti Assad en coopérant avec Hollande". Ceci expliquerait les déclarations du M.A.E français récentes dans le Washington Post et dans le Figaro.
Quant aux Etats-Unis, les services de renseignement avaient déjà appelé à ne plus bombarder le front al-Nosra pour ne pas augmenter les tensions entre les groupes rebelles syriens soutenus par les forces atlantistes.
Le piège de l'intervention aérienne atlantiste en Syrie est-il en train de se refermer sur Assad avec des forces rebelles coalisées à l'intérieur de la Syrie toutes soutenues par l'OTAN de manière directe et indirecte ?