Sarkozy achète les silences comme un roi nègre ! Le Gri-Gri
Il y a décidément du président africain francophone d'après les indépendances octroyées chez Nicolas Sarkozy. Il n'a certes pas reçu le pouvoir de son père - comme Faure "Fraude" Gnassingbé ou, plus méandreusement, Ali "le demi bien frais" Bongo. Pas plus qu'il n'est entré au Palais juché sur un char meurtrier encore fumant - ainsi qu'il permit à son ami tiroir-caisse Ouattara de le faire le 11 avril 2011. Ou n'a tenté de modifier la constitution française (il la respecte un peu plus que ses petites soeurs africaines) en vue de briguer un troisième mandat, ayant été blackboulé par le suffrage universel dès la fin du premier et "condamné" à donner depuis d'honteuses conférences aux rétributions inversement proportionnelles à leur qualité. S'il n'a pas été chassé par la foule et l'armée comme Blaise "Serial killer" Compaoré, il ne semble pas beaucoup plus regretté que celui que même I Télé ose maintenant appeler l'assassin de Sankara.
Pour un journal satirique africain : quel plaisir, quel bonheur, quelle satisfaction de le voir gambader dans sa forêt d'affaires ; plus embarrassé par ses tics que par l'éthique ; cerné de flatteurs capables de l'enregistrer à son insu (les présidents françafricains en rient encore) ; de conseillers aux fronts étroits et bas ressemblant à des gravures démodées ou à des avocats en cours d'avachissement ; de nègres rincés pour lui écrire des discours toujours plus cheap ; doté par les cieux d'une Patience de Bruni, une moitié plus grande que lui, mais vachement moins funky que la Carla Dabanny de feu le Mollah Omar Bongo ; s'offrant les services de griots bronzés en chute libre pour rallier les cités à son panache pas tout blanc ; volant des stylos présidentiels en Roumanie ; textotant - sûrement à une journaliste - en face du Saint Père ; racontant sa vie à longueur de meetings et de conférences de presse...
Sa dernière facétie (en date !) est incontestablement tout droit sortie d'un livre de Péan.
Comparaissant face aux militants de l'UMP à travers le pays, aux questions desquels il se fait fort de répondre, durant ses meetings de campagne en vue de l'élection à la présidence de l'UMP (au moment où le Gbagbo dont il fut le bourreau, depuis sa cage de La Haye, se présente lui à celle du parti qu'il a fondé, le Front populaire ivoirien), l'ancien numéro 1 gaulois (même ça, l'écrire, Sarkozy le Gaulois, c'est plaisant) était informé qu'un militant depuis la salle souhaitait l'interroger sur l'affaire Bygmalion... (Cette société qui proposa aussi ses services communicants, raconta-t-on, à Sassou le Son of the Beach... à moins que ce ne fut au doyen des francophones l'hyperactif Paul Biy'a rien à faire...).
Le Valls à la hongroise fit convoquer le militant intègre et désireux de faire la lumière sur cette sombre affaire dans sa loge et, par conséquent, retarder le début de la réunion publique. Et, comme vous le verrez en cliquant ICI, a proposé, offert même à l'honnête homme rien moins qu'un poste pour qu'en gros il affadisse voire renonce à sa question sur Bygmalion, se contente d'une réponse a minima qui démontrerait par l'exemple qu'on n'élude pas les questions qui fâchent.
Il est de coutume de prétendre ici qu'il n'YAKOZAFRIKAINSKONPEUFERSA... et bien non : on peut faire ça aussi à nos frères Français !
CHAKA HAMA ZULU
PS : La vidéo de Sarkozy vendant son âme, sa mère et le reste pour convaincre un brave militant UMP de ne pas le questionner sur Bygmalion : ICI.