"C'était notamment à la fin du mois d'août 2013, début du mois de septembre que la communauté internationale aurait dû déjà agir. La France était prête, les ordres avaient été donnés, les dispositifs étaient en place. Une autre voie a été préférée. Nous en voyons les résultats", a déploré François Hollande.dans ses voeux aux armées pour 2015 (Hollande regrette la non-intervention en Syrie)
«Les rebelles syriens méritent tout notre soutien» François Hollande, 2013 (Le Parisien Syrie : François Hollande confirme la livraison d'armes aux rebelles)
Loin de mesurer les causes internationales qui ont contribué à la survenue des attentats qui ont eu lieu à Paris par trois présumés djihadistes, le "chef de guerre" s'enfonce dans sa logique guerrière sans que les médias pointent les liens avec sa politique criminelle en Syrie. Ainsi, Hollande a regretté de ne pas avoir envoyer les avions et les fantassins en Syrie contre Bachar al-Assad en aout 2013. Le "chef de guerre" qui a enlisé la France dans 3 guerres successives en trois ans (Mali, Centrafrique et Irak) réitère sa politique de soutien aux rebelles, dont de nombreux islamistes, contre le Président Bachar al-Assad. Il a lui même reconnu avoir fourni des armes jusqu'en 2014 aux rebelles syriens dont bon nombre sont proches des pires islamistes syriens. Même Alain Bauer, dans l'émission C dans l'air, a reconnu que "la France soutient des aspirants au djihad sous le nom d'Armée Syrienne libre".
Le M.A.E français quant à lui avait déclaré qu'Al Nosra (branche d'Al-Quaïda en Syrie) faisait du "bon boulot" en 2012, tandis qu'en 2014, il avait demandé aux forces atlantistes de soutenir la coalition des rebelles (comprenant des troupes islamistes d'Al-Nosra) à Alep face à l'avancée des forces loyalistes d'Assad.
Le "chef de guerre" sait-il que la coalition atlantiste intervient à présent contre les rebelles de l'Etat islamique (EI) et non contre Bachar al-Assad ? Ou bien s'agit-il de détruire le régime syrien sous couvert de chasse contre l'EI. Ce qui n'est pas sans rappeler la destruction de la Libye et du régime Kadhafi par son prédécesseur Sarkozy II. A moins que le "chef de guerre" pense que la destruction du régime syrien n'aurait pas eu le même effet ? La réponse est claire, cela aurait abouti aux mêmes résultats qu'en Libye au chaos avec l'installation des rebelles islamistes soutenus par la France. Mais n'était-ce pas l'intention de la croisade occidentale contre Assad qui a plongé la Syrie, après la Libye, dans cette guerre civile monstrueuse ?