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Péril sur l’affaire Sarkozy, alias Paul Bismuth (Mediapart)

par Michel Deléan 7 Janvier 2015, 23:33 France Affaire Sarkozy Paul Bismuth Thierry Herzog Justice

Péril sur l’affaire Sarkozy, alias Paul Bismuth (Mediapart)
Péril sur l’affaire Sarkozy, alias Paul Bismuth

Par Michel Deléan
Mediapart

Le dossier dans lequel Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et le haut magistrat Gilbert Azibert sont mis en examen pour corruption et trafic d’influence, restera gelé au moins jusqu’en mai, puis risque d’être carrément annulé. Explications.

Soppée, congelée, et peut-être même cryogénisée. La grave affaire de « corruption », « trafic d’influence » et « violation du secret professionnel » dans laquelle Nicolas Sarkozy, l’avocat Thierry Herzog et l’ex-magistrat Gilbert Azibert sont mis en examen depuis le mois de juin, est au point mort depuis le mois de septembre dernier et elle risque d’être enterrée officiellement au printemps prochain. La chambre de l’instruction 7-2 du pôle économique et financier de la cour d’appel de Paris, présidée par Édith Boizette, n’examinera en effet qu’au mois de mars prochain les demandes d’annulation de la procédure qui ont été déposées par la défense le 12 septembre 2014, selon des informations obtenues par Mediapart.

Les trois magistrats de la chambre de l'instruction mettront ensuite leur décision en délibéré, et les spécialistes s’accordent à dire que l’arrêt ne sera rendu qu’aux environs du mois de mai. Un délai qui n’a « rien d’anormal » compte tenu de la charge de travail de la chambre de l’instruction et de la complexité des dossiers (dont celui du Mediator) qui lui sont soumis, répond-on à la cour d'appel de Paris.

Pour expliquer cet exemple de lenteur de la justice – la chose est habituelle dans les affaires politiques et financières –, on explique également que de nouvelles requêtes en annulation ont été déposées à la fin de l’année par la défense de Gilbert Azibert, venant s’ajouter aux demandes antérieures de Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog, qui avaient amené Édith Boizette à prononcer de sa seule autorité, le 23 septembre, la suspension de l’instruction menée jusque-là par les juges Patricia Simon et Claire Thépaut (lire notre article ici). Une décision rare, et qui a abouti à geler entièrement l’enquête, ce jusqu’au printemps 2015...

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