En lieu et place d'affaire de financement de kadhafi, Claude Guéant est mis en examen par la justice française pour "faux et blanchiment de fraude fiscale" dans l'affaire des tableaux flamands

En lieu et place d'affaire de financement de kadhafi, Claude Guéant est mis en examen par la justice française pour "faux et blanchiment de fraude fiscale" dans l'affaire des tableaux flamands. Alors que l'on nous dit que la somme de 500.000 euros retrouvée sur le compte de l'ancien ministre de l'intérieur de Sarkozy ne peut correspondre à la vente des deux tableaux flamands dont il était en possession. Finalement la justice française après investigation a reconnu que cette somme ne pouvait venir des fonds Kadhafi pour la campagne électorale de Sarkozy mais bel et bien de la vente de ses deux tableaux à des prix démesurément hors cote.

"Cette enquête avait été déclenchée après des accusations de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Mais c'est donc bien la vente alléguée de ces tableaux qui vaut à l'ancien bras droit de l'ex-chef de l'Etat d'être mis en examen."

Il n'y a donc plus d'affaires Kadhafi dans le volet Guéant de cette affaire. Il a été a été mis en examen samedi "pour faux et usage de faux et blanchiment de fraude fiscale en bande organisée, dans l'affaire des tableaux flamands qu'il dit avoir vendus à un avocat malaisien" (20 minutes) et non pour corruption.

L'homme d'affaires saoudien, Khalid Ali Bugshan, avec qui il aurait traité pour la vente de ces tableaux a aussi été lui aussi mis en examen pour "blanchiment de fraude fiscale en bande organisée".

"Interdit de quitter le territoire français et soumis à une caution d'un million d'euros, M. Bugshan est soupçonné d'avoir joué un rôle dans les flux financiers qui ont abouti à un versement de 500'000 euros sur le compte de Claude Guéant. Il aurait en effet versé cette somme à une société malaisienne avant que celle-ci ne vire une somme équivalente sur le compte de Claude Guéant."

Le dossier se dégonfle sérieusement, encore faudra-t-il que Claude Guéant puisse justifier l'acquisition de ces deux tableaux il y a 22 ans et de leur réalité et, éventuellement, de leur déclaration fiscale ainsi que de leur vente présumée.