![Sommet Françafrique et néocolonialisme économique](https://image.over-blog.com/W_ClcCZcdImsgGAeQyVFx4BCrpw=/fit-in/300x300/filters:no_upscale()/image%2F0780719%2F20150313%2Fob_eeb51b_hollande-ali-bongo.jpg)
Sommet Françafrique Billets d'Afrique
Après le sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique en décembre 2013, le sommet de l’Elysée « pour une croissance partagée » (entendez « pour que l’Afrique partage sa croissance avec la France ») s’est tenu le 6 février, coorganisé par Bercy et le Médef. Outre les éternelles promesses sur un nouveau partenariat économique entre la France et l’Afrique, a été, comme prévu (cf. Billets n°243, février 2015), annoncé la création de la « fondation franco-africaine pour la croissance », qui s’occupera notamment de formation et est présidée par le financier Lionel Zinsou. Un tweet de Laurent Fabius à l’occasion du sommet résume bien l’état d’esprit : « Nous ressentons le pouvoir d’attraction exceptionnel du continent africain et la valeur immense d’un partenariat renouvelé ».
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Ce ne sont pas Total ou Orange, qui viennent d’annoncer que leurs résultats annuels étaient sauvés grâce à l’Afrique, qui vont le démentir… Quant au renouvellement des pratiques, Jeune Afrique (22/02) rapporte l’exemple du Gabon, où Ali Bongo aurait été « soumis à d’intenses pressions élyséennes – preuves de la persistance de pratiques en vigueur sous Nicolas Sarkozy et ses prédécesseurs » pour lui faire recevoir le patron de Véolia et assurer le renouvellement de sa concession sur l’eau...