En intensifiant sa pression sur la Grèce, Bruxelles risque de créer un groupe de pays hostiles aux sanctions contre la Russie, avec des conséquences imprévisibles, met en garde le Daily Telegraph.
La Grèce pourrait fédérer un groupe de pays autour de l’opposition aux sanctions contre la Russie, ce qui risque d’avoir les conséquences les plus désastreuses pour l'UE, écrit Ambrose Evans-Pritchard, du Daily Telegraph.
La Slovaquie se retire elle aussi progressivement de ce qui a été autrefois le front européen unique visant à "retenir la poussée du Kremlin sur l'Ukraine".Le journaliste du quotidien britannique fait remarquer que Bruxelles peut faire pression sur un pays rebelle, mais ne pourra pas le faire quand tout un groupe d'insoumis verra le jour.
"Il est évident que si l'UE ne prolonge pas les sanctions contre la Russie, cela sèmera la discorde entre Bruxelles et Washington. Ce conflit ne cessera d'affaiblir l'Alliance atlantique et ce qui reste du système de sécurité occidentale", lit-on dans l'article.
Quoi qu'il en soit, la responsabilité pour ce qui arrive aujourd'hui à la Grèce incombe aux bureaucrates européens. Les créanciers européens de ce pays ne comprennent sans doute pas qu'au lieu de faire sans cesse pression sur Athènes, ils devraient faire des concessions, constate le Daily Telegraph.
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