Terrible humiliation : le 23 juillet, l'ONU et son Comité des droits de l'homme ont déchu la France de son titre - autodécerné, mais quand même - de patrie des droits de l'homme.
Le drame a eu lieu dans l'après-midi de cette funeste journée, lorsque, après examen du "cas France", l'ONU a fustigé "les violences policières, la surpopulation carcérale, le sort réservé aux migrants et aux Roms".
Mieux, le Comité souligne "la logique administrative qui règne, sans garanties légales et transparentes suffisantes, qui met la France en faute", rapporte, entre autres, l'Acat (action des chrétiens pour l'abolition de la torture), laquelle assène : "le gouvernement, dont on attend des mesures concrètes pour obéir aux recommandations des experts de l'ONU, semble bien peu disposé au compromis, notamment en ce qui concerne l'asile et l'immigration (...), et persiste dans sa surdité, sans dialogue..."
Au moins, c'est dit et c'est clair !