Dans un article, intitulé «Le Yémen et le scandale de la vente d'armements britanniques à l’Arabie saoudite», le quotidien «The Guardian» a révélé que Londres avait émis, depuis le début de la guerre, au Yémen, 37 autorisations d’exportations d’armements à l’Arabie saoudite. «Les Arabes prêtent une attention toute particulière au silence de l’Occident, à l'égard des évolutions, au Yémen, mais la réalité ne se limite pas à un simple silence, et implique, de facto, d’autres affaires dangereuses. La Grande-Bretagne livre, d’un côté, des aides médicales et alimentaires aux Yéménites et, de l'autre, des armements, des équipements et des technologies militaires à l’Arabie saoudite et ses alliés. Le gouvernement britannique sait très bien que le soutien militaire à l’Arabie saoudite jettera de l’huile sur le feu et intensifiera l’éventualité de crimes de guerre. Depuis le début des affrontements, au Yémen, en mars 2015, le gouvernement britannique a émis 37 autorisations d’exportations de cargaisons militaires et d’armes à l’Arabie saoudite, mais il s’abstient de révéler le contenu de ces cargaisons au Parlement», a écrit le quotidien britannique, «The Guardian», qui a dénoncé l'attitude du gouvernement de Londres, l'accusant d'avoir justifié la vente d'armements à l’Arabie saoudite, alors que cette dernière les emploie à massacrer le peuple yéménite et à détruire les infrastructures militaires et civiles du Yémen. «Le gouvernement britannique dit que l’Arabie saoudite lui avait promis qu’elle mènerait ses opérations militaires, au Yémen, conformément à la loi internationale. La Grande-Bretagne a signé, en 2014, le Traité du commerce d’armements de l’ONU, un traité, qui contraint ses signataires à cesser l’exportation d’armements vers tout pays ou groupe, qui risquent de violer les droits de l’Homme, les libertés et la loi internationale», indique «The Guardian».