Ce qu'il faut savoir des déclarations du Président français à son arrivée au Conseil européen extraordinaire sur les réfugiés en trois points :
1. A 2'50"
Le "chef de guerre" français, François Hollande, a déclaré attendre la décision britannique - à savoir le vote démocratique au Parlement britannique contrairement à ce qui se fait en France où le "monarque" prend la décision seul avec ses conseillers militaires - pour bombarder éventuellement la Syrie.
2. A 3'50"
Il a également déclaré être prêt à envisager une table ronde avec la Russie et les principaux pays pour parvenir à ramener la paix en Syrie :
Question du journaliste : "Est-ce que Poutine peut jouer un rôle dans le règlement de la crise en Syrie ?"
"Tous ceux qui peuvent contribuer à trouver une solution politique en Syrie doivent être mis autour de la table. C'était le principe de ce qu'on appelle conférences de Genève, il y en a eu deux, et moi j'appelle à ce qu'une nouvelle conférence permette à tous les pays qui veulent que la paix revienne en Syrie d'y contribuer".
3. A 3'40"
A la question d'un journaliste : "Est-ce que l'Egypte est l'acheteur idéal".
Hollande ne voit pas de problèmes à vendre des armes à la dictature d'Al Sissi installée par un coup d'Etat :
"C'est l'acheteur que j'avais considéré comme celui devant être préféré parce que nous avons une coopération militaire avec l'Egypte..." A la fin de sa réponse, Hollande déclare que l'Egypte veut aller "vers une transition démocratique" et qu'il faut soutenir ses efforts.
Une sacrée pirouette, alors que la dictature militaire au pouvoir ne semble pas du tout se tourner vers une transition démocratique et que la répression des journalistes et des opposants est plus forte que jamais. On a le droit d'y croire surtout quand cela permet de légitimer des ventes massives d'armes lourdes en tous genres.