Le ministre belge de la Défense a annoncé que le pays pourrait envoyer des hommes, mais, uniquement, dans le cadre de "missions de suivi". Steven Vandeput s'est dit, samedi, «prêt» à envoyer des soldats, sur le terrain, pour des «missions de suivi», au sein d'une coalition internationale. La Belgique a, déjà, participé, ces derniers mois, à des opérations aériennes contre le groupe terroriste takfiri Daech, en Irak, avec la coalition internationale, dirigée par les États-Unis.
«Si une coalition similaire est créée, en Syrie, nous ne pourrons pas rester sur la ligne de touche», a expliqué M. Vandeput, dans un entretien, au quotidien flamand, "De Morgen". «Il n'y a pas d'autres solutions, à terme, que de déployer des troupes, pour rétablir la paix. Autrement, une action militaire n'a que peu de sens», estime le ministre belge.
«Il faut, d'abord, rétablir le calme, en Syrie, et, ensuite, rester sur place, pour la protéger», ajoute-t-il, en référence à la situation chaotique, en Libye.
«Nous n'allons pas jouer les Rambo, mais si des conditions claires sont établies, je suis prêt à envoyer des troupes belges au sol, en Syrie», affirme M. Vandeput, en soulignant, toutefois, qu'il s'agirait de «missions de suivi», comme la surveillance de camps, ce que l'armée belge fait, déjà, au Mali.