Sur BFM TV, le philosophe Michel Onfray après avoir brocardé le philosophe de la mort BHL et sa prétention à vouloir imposer "la démocratie" à coup de bombes et de massacres s'en est pris aux deux "derniers présidents de la République française", Sarkozy et Hollande sans les citer, qui ont contribué à semer le chaos en Libye et en Syrie et les a qualifiés de "criminels".
Concernant l'agent d'influence BHL, le langage fleuri d'Onfray n'est pas piqué des hannetons. Michel Onfray a déclaré suite aux déclarations de BHL sur les migrants après la photo du petit Aylan retrouvé mort sur la plage, photo qui selon BHL devrait "éveiller les consciences" :
"BHL n'a pas honte, il ferait mieux de se cacher. Vous savez, je vais d'ailleurs citer Audiard: 'Les cons ça ose tout et c'est d'ailleurs à cela qu'on les reconnaît'. Parce que franchement avec ce qui advient aujourd'hui, il ferait bien de rester chez lui". Mais après avoir brocardé le lampiste de service de la propagande de l'empire, il a rappelé quelques vérités bonnes à dire que les médias sous influence refusent de divulguer. A savoir que les deux derniers présidents de la République ont contribué à semer le chaos en Libye (cf. Sarkozy) puis en Syrie (cf. Hollande et ses amis étatsuniens, britanniques, israéliens et leurs valets du Golfe) par leurs "politiques criminelles". Michel Onfray pour ces raisons les qualifie de "criminels".
Extraits :
Michel Onfray :
"Il y a juste un moment donné où il faut un peu de pudeur et tous ces gens qui ont rendu possible cet enfant mort et BHL en fait partie (en ayant appelé à bombarder la Libye et en invitant à tuer des Libyens, ndlr)"
Communicante :
"Il est complice ?"
M.O :
"Oui évidemment ! Evidemment, il est complice. Comme d'autres sont complices. Les présidents de la République d'hier et d'aujourd'hui (Sarkozy et Hollande, ndlr) qui défendent exactement la même ligne et qui disent aujourd'hui :'Oulala c'est effrayant cette photographie' C'est effrayant mais ce sont des criminels ces gens là, leur politique est criminelle. On devrait commencer par arrêter cette politique. Un chef d'Etat qui voudrait être chef d'Etat dignement en France aujourd'hui, pourrait dire 'on arrête cette politique internationale'".