Comme Fabius face à l'Iran dans le cadre des négociations sur le nucléaire iranien, Hollande semble avoir joué le rôle du porte-parole des intérêts israéliens aux Nations unies. Selon Le Canard Enchaîné, les éléments de langage transmis par l'Elysée visaient à diaboliser Assad et à le mettre sur le même plan que l'Etat islamique (EI). Un discours très voisin de celui de Netanyahu dont l'armée de l'air bombarde déjà les troupes syriennes.
Le "chef de guerre" français serait-il le porte-parole des intérêts géostratégiques du régime sioniste au risque de plomber un peu plus la diplomatie et les intérêts français dans la région ?
Obama inquiète Hollande Le Canard Enchaîné, 30.09.15 Avant le départ pour New York du chef de l'Etat, certains de ses conseillers ont répandu la bonne parole élyséenne. Il s'agissait, tout d'abord, de souligner le "rôle néfaste de Poutine" (comme l'avaient déjà fait les collaborateurs de Fabius) et, ensuite, de persuader certains journalistes que "Bachar est pire que Daech". Ces éléments de langage ne pouvant suffire, une autre formule a été diffusée, dans l'espoir de convaincre tout un chacun du rôle éminent tenu aux Nations unies par François Hollande. A savoir : "Le Président est inquiet à l'idée que Barack Obama pourrait se montrer trop conciliant face à Poutine et, donc, face à Bachar." Quel talent !