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La Russie a commencé une campagne de bombardements intenses sur les terroristes d'Al-Quaïda (soutenus par les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, Israël et leurs alliés du Golfe) tout en attaquant les terroristes de l'Etat islamique (EI). En trois jours il y a eu 125 frappes aériennes sur les terroristes qui officient en Syrie. Les avions de chasse russe sont des Sukhoi S-24, S-25 et S-34 qui volent à plus de 5000 mètres d'altitude et sont inatteignables par les Manpad des forces terroristes au sol en Syrie augmentant considérablement la force de frappe de l'armée syrienne. A cela s'ajoute les Sukhoi Su-30 M qui protègent à distance les chasseurs russes avec la possibilité de lancer des missiles air-air, R-27 ultra-rapides, de moyenne/longue portée qui pourraient atteindre tout avion de chasse ennemi avant même qu'il ait atteint les Sukhoi russes.
Selon Sputniknews, durant la journée du 2 octobre, les Forces aériennes russes ont effectué 14 missions de vol et des frappes sur six installations de l'Etat islamique (EI). Ces frappes sur les cibles de l'EI à Raqqa (capitale de l'EI en Syrie) ont fait 12 morts parmi les terroristes qui ont du pour la première fois annuler la prière du vendredi. Alors qu'en un an de prétendues frappes étatsuniennes, celle-ci n'avait jamais été annulée, selon Moon of Alabama. Selon le site An-Nashra, "des centaines de membres de familles des terroristes de l'EI auraient quitté Raqqa, pour l'Irak, et les miliciens ne sont plus trop visibles, dans les rues de la ville". Ce qui n'était pas arrivé sous les frappes sporadiques étatsuniennes. Les chasseurs russes ont, violemment, bombardé les villages d'Al Mairiyan, d'Al-Bouamar et d'Al-Boulayl, où se positionnent les terroristes de l'EI. A croire que les bombardements russes impressionnent plus l'EI que les frappes aériennes sporadiques des Etats-Unis.
Faudrait-il croire, si ces informations étaient confirmées, que du côté étatsunien, on était plus tolérant envers les groupes terroristes tels que l'EI ?
L'intervention russe bouleverse considérablement la donne géopolitique dans la région. Les forces russes s'appuient sur les autorités syriennes en place mais aussi sur un important contingent militaire iranien, sur le Hezbollah ainsi que probablement, selon Debka, sur un contingent militaire chinois qui serait en train de se déployer en Syrie. Allons nous vers l'affaiblissement du régime sioniste dans la région et de ses soutiens occidentaux ? Y aura-t-il des représailles à l'endroit des Russes, de l'Iran et éventuellement de la Chine ? Car si cette coalition des BRICS se déployait avec succès dans la région pour chasser les tirailleurs islamistes de l'Occident alors on pourrait assister à un nouvel ordre mondial et à un monde multipolaire où l'empire atlantiste tel que nous le connaissons actuellement s'effondrerait. La France qui joue les mouches du coche pour le compte du régime sioniste pourrait y perdre le plus de plumes et se retrouver grandement isolée et affaiblie dans la région. Car non seulement elle a été la courroie de transmission de la parole israélienne lors des accords sur le nucléaire iranien à Genève en s'opposant fermement à l'Iran - elle en paye actuellement le prix sur le plan du commerce avec l'Iran - mais elle semble récidiver cette ligne politique en Syrie au risque de voir s'effondrer définitivement son influence dans la région mais aussi envers le bloc de l'est. La Fédération de Russie semble de moins en moins apprécier les marionnettes françaises instrumentalisées par Washington et Tel Aviv. La France en subit déjà un important contre-coup commercial avec l'embargo russe sur ses produits agricoles qui n'a fait qu'accentuer la crise de l'agriculture française.
Un raid aérien effectué par des avions de combat russes a éliminé un siège militaire terroriste près de Raqqa, a annoncé le ministère russe de la Défense