L’association Human Rights Watch décrit dans un rapport les violences policières dont sont victimes plusieurs migrants de Calais. Les autorités démentent.
- Que dit le rapport ?
"Je marchais, normalement" raconte Salamou, originaire d’Erythrée. "Quatre policiers sont sortis de leur camionnette et m’ont frappé à coups de bottes et de matraque. Après m’avoir frappé, un policier a dirigé une lampe sur moi et m’a ri au nez. ‘Aidez-moi’, ai-je supplié, mais il a ri. Ils m’ont donné des coups de pieds alors que j’étais à terre, comme un chien."
Interrogé par l’ONG le lendemain des faits qu’il décrit, le jeune homme âgé de 28 présentait des blessures au nez.
Mohammad, 32 ans, originaire du Soudan, affirme lui qu’un agent de police l’a frappé dans le dos avec une matraque. "J’ai couru et je suis tombé dans un trou. La police a appelé une ambulance. J’ai passé 20 jours à l’hôpital, mon bras était cassé en trois endroits."
Au moment de l’entretien, il avait un bras dans le plâtre, comme on peut le voir dans une vidéo posé sur le site d’Human Rights Watch.
* Site d'information généraliste français sur l'Afrique