Vigiles armés pour capitale attaquée Intelligence Online
A la suite des attentats du 13 novembre à Paris, la question d'autoriser le port d'armes se repose déjà. Poussé par des hommes politiques et appuyé par les sociétés de sécurité et de protection, qui craignent pour leurs salariés, ce dossier devrait ressurgir alors que les différents déploiements des forces de sécurité, notamment l'opération militaire Sentinelle, ont montré leurs limites. Les sociétés de protection rapprochée avaient déjà réclamé une extension de la possibilité de doter leurs employés d'armes de poing après les attentats de janvier. Le lobbying avait notamment été porté auprès de l'UCLAT, chargée de piloter la politique en matière de sécurité des personnes et des biens en de tels cas.
Si cette démarche aboutissait, un nouveau problème se poserait immédiatement : quid du screening de leurs agents ? Plusieurs sociétés ont déjà eu des cas de fichés "S" (pour Sûreté de l'Etat), suspectés de radicalisation islamiste, parmi leurs employés.