Algérie : Révision de la Constitution et situation du pays Par Chems Eddine Chitour Expression.dz
«Pitié pour la Nation qui porte un habit qu’elle n’a pas tissé, mange un froment qu’elle n’a pas récolté, et boit un vin qui ne vient pas de son pressoir. (…) Pitié pour la nation dont les sages ont été rendus muets par les années, et dont les hommes forts sont encore au berceau. Pitié pour la nation divisée en fragments, chaque fragment se considérant lui-même comme une nation.»
Khalil Gibran
Ma part de vérité
Plus d’un an et demi plus tard après un avis sollicité sur ce que devrait être la Constitution, je vais ? dans cette contribution ? donner mon avis global sur ce qui m’a paru essentiel sur cette révision. Je ferai ensuite un commentaire sur quelques oublis et je donnerai mon avis sur ce que je crois être bon d’ajouter si ce n’est pas trop tard. L’impression globale est qu’au niveau de la quantité des propositions, il y a indéniablement une réflexion et un désir d’avancer vers l’asymptote d’une Constitution parfaite, encore que la perfection dit-on n’appartient qu’à Dieu.
Trois articles ont retenu mon attention, d’abord la constitutionnalisation du tamazig comme langue officielle, ensuite le sort peu enviable qui est fait à la diaspora algérienne et enfin le déni du futur par l’oubli assumé d’une disposition gravée dans le marbre quant à la marche vers le progrès, l’éducation et l’irréversibilité d’une démarche vers le développement humain durable
Bref rappel de la richesse de l’Algérie par sa dimension amazighe
Il est indéniable en tant que citoyen lambda, j’ai accueilli avec beaucoup de satisfaction , peut être naïve dans une première lecture, la reconnaissance comme langue officielle le tamazigh langue première de toute l’Afrique du Nord. L’Algérie a une profondeur historique qui plonge dans le passé lointain. Les premiers peuples qui ont vécu en Algérie ne se sont pas tous installés à la même période. Certains auteurs, comme Arembourg, font reculer les premiers peuplements aux origines mêmes de l’humanité (ancien lac de Sétif à Aïn Hanech). Comme l’écrit Hachid: «A cette époque, l’Atlas entrait dans le cadre de la Berbérie présaharienne, pays des Gétules, plus nomades que sédentaires, plus africains que méditerranéens. Les gravures rupestres reflètent ces turbulents cavaliers aux chevaux piaffants, échappant à la puissance même de Massinissa.»(1)
On dit souvent que l’avènement des Berbères à l’histoire aurait débuté avec le pharaon Schichnaq. L’an 2966 que nous fêtons le 12 janvier est pour nous un repère identitaire. Massinissa battait monnaie quand l’Europe n’avait pas encore émergé de la préhistoire. Dans un argumentaire à la fois captivant et scientifique, le professeur Belkadi nous convainc qu’il y avait bien une culture berbère plus de 9 siècles avant J.-C., en tout cas antérieure à la venue des Phéniciens.
«Selon nous, écrit le professeur Belkadi, la plus ancienne trace parlée de la langue berbère remonte au VIIIe siècle avant J.-C. Elle figure dans le sobriquet Dido, qui fut attribué à la reine phénicienne Elissa-Elisha par les anciens Berbères de la côte tunisienne. Ce surnom, Dido, qui sera transcrit par la suite Didon, replacé dans le cadre du système morpho-syntaxique berbère, est un dérivé nominal de sa racine Ddu, qui signifie: ´´marcher´´, ´´cheminer´´, ´´flâner´´, ´´errer´´. Il indique dans les parlers berbères de nos jours, la ´´pérégrination´´, synonyme de voyage, et de périple. En conséquence, la plus ancienne trace de la langue des Berbères remonte à l’arrivée de cette reine sur le rivage tunisien. Ce pseudonyme ne figure pas dans l’anthroponymie et l’épigraphie funéraire des Puniques. Certainement parce qu’il était jugé dévalorisant. Le sens Tin Ed Yeddun ´´l’errante´´, ´´celle qui erre´´, et ses passim ´´vadrouiller´´, ´´vagabonder´´, Eddu appliqué à cette reine ne convenant pas à la société punique». Le professeur Belkadi nous apprend aussi que le youyou berbère n’est pas de création récente ou une tradition importée, ce «fait culturel» a été rapporté sous le nom de «ologougmos» par Eschyle et Hérédote qui vécurent, faut-il le rappeler au sixième et au cinquième siècle avant Jésus-Christ (-526) et (-482)». (2)
Alors qu’on voit souvent dans le catholicisme romain une religion européenne, il n’est pas inutile de se souvenir que la fonction de pape, le plus haut dignitaire de l’Église, a été occupée à trois reprises par des chrétiens originaires d’Afrique du nord. Victor Ier (189 -199), Il fut le 14e évêque de Rome , Miltiade ou Melchiade, né en Afrique du nord, fut pape de 311 à 314. Gélase 1er, 49ème pape, de 492 à 496 est né en Kabylie De Tertullien un autre auteur berbère , il a le goût de la controverse et aussi les talents, la verve et la vigueur. Il rétablit l’ascendant du Pape devant l’autorité des empereurs ».(3)
L’acculturation apaisée
Il est admis que les auteurs berbères utilisaient souvent la langue latine pour s’exprimer. Apulée père du théâtre universel et saint Augustin l’un des pères de l’Eglise, s’exprimaient en latin, mais pensaient en Amazighs. La fameuse phrase de Terence Poète comique latin d’origine berbère né vers 190 av. J.-C. décédé en 159 av. J.-C traduit toute cette acculturation « Homo sum; humani nil a me alienum puto»: «Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m’est étranger» traduit cette acculturation.
Plus tard, avec la venue de l’Islam, les érudits écrivaient dans la langue liturgique qu’était l’arabe. Bien plus tard, ce fut le français avec, pour certains, notamment les poètes, une expression linguistique purement amazighe. Nous tenterons, modestement, de rapporter quelques faits qui font l’unanimité concernant cette culture amazighe, qui n’est le monopole de personne mais, qui devrait être, de notre point de vue, la préoccupation de tous.
Il est indéniable qu’il y avait un fonds culturel de type berbère et qui a bien traversé le temps, malgré les vicissitudes de l’histoire, jusqu’à nos jours. En battant monnaie, les rois berbères ont témoigné de leur fascination pour les valeurs des cultures et des civilisations dominantes. Cependant, l’apport de la nouvelle langue n’a pas réduit ou même annihilé les coutumes locales et la langue primitive. Mohammed Ben Abdallah Ibn Toumert, fondateur de la dynastie almohade, traduisit en berbère des ouvrages qu’il avait composés lui-même en arabe.»(2)
«Dans le même ordre et pour témoigner de la présence des parlers berbères dans l’histoire de l’Algérie depuis près de trente siècles, nous allons rapporter le témoignage, celui du regretté professeur Mostefa Lacheraf qui parle avec autorité et respect du gisement ancien en langue amazighe: «Des noms et des lieux: revenons-y alors que l’ignorance chez nous bat son plein au sujet de ce pays, de ses noms et pas seulement au niveau d’un état civil désastreux, mais aussi à travers le choix des parents saisis par des mimétismes orientaux, occidentaux et rarement maghrébins. Noms berbères anciens et berbères punicisés par l’attrait culturel de Carthage. Noms berbères arabes berbérisés ou greffés d’amazigh.» Mostefa Lacheraf décrit ce que l’on pourrait appeler l’acculturation croisée, il écrit: «(…) Pour nous permettre d’évaluer à sa juste mesure, l’empreinte séculaire du fonds berbère, suivons aussi Mostefa Lacheraf qui parle d’un «gisement» ancien en langue amazighe. Il écrit: Dans l’épigraphie nord-africaine à laquelle se réfère Gustave Mercier à propos de ce qu’il appelait en 1924 «La langue libyenne (c’est-à-dire tamazight) et la toponymie antique de l’Afrique du Nord», des noms propres d’hommes et de femmes surgissent et parmi eux, il en est de moins reconnaissables comme ce Tascure, découvert gravé en latin et dont les doublets linguistiques actuels sont Tassekkurt et Sekkoura signifiant «perdrix» en kabyle». (2)
Tamazight reconnue comme identité: le plus dur reste à faire
Depuis l’indépendance, l’identité algérienne a été mutilée il a fallu plus de cinquante ans pour qu’à dose homéopathique les différents pouvoirs se disant jacobins et surtout arrimés à une sphère civilisationnelle qui n’est pas celle de l’Algérie millénaire, ont décidé d’ignorer cette dimension première de l’Algérie. L’amazighité n’est pas orpheline il faut savoir qu’elle recouvre toute l’Afrique du Nord de l’Atlantique jusqu’aux oasis de Siwa en Egypte et sa profondeur plonge ses racines au Mali, au Niger, au Sénégal. Il est donc faux d’en faire une excroissance régionale cantonnée à tort à la Kabylie.
Il me semble qu’au-delà des avis politiques et des avis du simple citoyen il est indéniable de mon point de vue que ce qui restera de cette Constitution c’est cette reconnaissance, enfin de l’identité première de l’Algérie. Celle identité attestée du fond des âges pour au moins dix siècles avant Jésus-Christ On peut dire qu’elle a été arrachée au pouvoir mais le fait est là l’Algérie fait les premiers pas pour la réconciliation avec son histoire.
Cette Algérie est celle de Min Ta Lata chère à Nahnah celle de Tlemcen à Tébessa et de Tizi Ouzou à Tamanrasset. Cette reconnnaissance est de mon point de vue une avancée majeure qui devrait être revendiquée par les Algériens sans exclusive. La joie de simples citoyens à travers le pays témoigne de cet oecuménisme qui devrait barrer la route à tous les aventuriers tentés par la partition. Il est dans la nature des choses d’évoluer. Cette avancée amènera, nous l’espérons, la sérénité.
Cependant, le plus dur reste à faire et il est recommandé de ne pas se précipiter pour asseoir le socle réel de l’identité de ce pays «L’Académie, lit-on dans la Constitution, qui s’appuie sur les travaux des experts, est chargée de réunir les conditions de promotion de Tamazight en vue de concrétiser, à terme, son statut de langue officielle. Les modalités d’application de cet article sont fixées par une loi organique», précise l’Article 3 Bis de cet avant-projet qui sera soumis au Parlement pour qu’il soit adopté.
Il est vrai comme lu sur le journal électronique «Le Matin»: « Une langue n’est pas réellement officielle si elle n’est pas la langue utilisée par les institutions de l’État, en particulier dans un pays où tout le pouvoir est très centralisé et que les institutions locales sont quasiment des coquilles vides. Si l’arabe est la langue officielle de l’État et que tamazight ne l’est pas, on est alors en droit de se poser la question suivante: si l’arabe demeure LA langue officielle de l’État, tamazight est langue officielle de qui?» (4)
Cela pose on l’aura compris, le devenir de cette langue par la pratique au quotidien, notamment le type d’alphabet à utiliser. Il est vrai que c’est un travail de scientifiques, mais il ne faut jamais oublier que l’identité algérienne est fragile et tout ce qui permettra aux deux langues d’aller à la rencontre l’une de l’autre doit être fait. Dans ce cadre faut-il l’alphabet tifinagh, l’alphabet arabe ou l’alphabet latin? N’oublions pas par exemple que l’hébreu qui était une langue morte il y a moins d’un siècle est devenue une langue technologique.
Tout dépendra de la part du pouvoir, de la cinétique avec laquelle cette langue sera prise en charge en évitant les pièges de la fuite en avant de l’Académie de langue arabe. Il ne faut pas se leurrer si la langue arabe avec son patrimoine et sa pesanteur à la fois culturelle et cultuelle n’a pas pu s’imposer dans le domaine de la science (notamment dans les pays arabes qui l’utilisent uniquement pour le discours qu’il soit culturel ou cultuel). Je fais confiance pour ma part au temps et à l’acculturation heureuse car comme le faisait le regretté Ait Ahmed, il parlait en arabe tout en demandant à ses amis arabophones de faire l’effort de parler en berbère.
L’apport des nationaux résidents à l’étranger: des citoyens à part entière ou entièrement à part ?
Une anomalie qui nous parait dangereuse est celle de l’article 51 qui dénie des droits aus nationaux expatriés. Au moment où dans le monde chacun compte ses ouailles ou ses troupes qui d’une façon ou d’une autre ont un feeling avec la terre natale, cet article est là pour diviser pour créer des citoyens avec des sous droits .
Sofiane Ait Iflis du journal Liberté a soulevé deux anomalies importantes: Les rédacteurs du texte écrit-il, ont bien formulé l’article 73 comme suit:
´´Pour être éligible à la présidence de la République, le candidat doit: (…) justifier de la nationalité algérienne d’origine unique du conjoint. Justifier d’une résidence permanente exclusive en Algérie durant un minimum de dix années précédant le dépôt de candidature.´´ Cet article est en contradiction avec les articles 24 bis et 31 qui stipulent respectivement que ´´l’État oeuvre à la protection des droits et des intérêts des citoyens à l’étranger dans le respect du droit international, (…) L’État veille à la sauvegarde de l’identité des citoyens résidant à l’étranger, au renforcement de leurs liens avec la nation, ainsi qu’à la mobilisation de leur contribution au développement de leur pays d’origine´´ et ´´les institutions ont pour finalité d’assurer l’égalité en droits et en devoirs de tous les citoyens et citoyennes en supprimant les obstacles qui entravent l’épanouissement de la personne humaine et empêchent la participation effective de tous, à la vie politique, économique, sociale et culturelle´´.(3)
Pourquoi alors, exclure de la haute fonction les binationaux au moment où le monde est devenu un village au moment où les compétences sont sollicitées quelles que soient les latitudes où elles sont. Porter l’Algérie dans son coeur ne signifie pas être cloué au sol simplement en Algérie . On peut être citoyen du monde avoir une autre nationalité et cependant se sentir algériens Au contraire, nous avons besoin de tous et notamment ceux qui peuvent permettre une valeur ajoutée au pays peuvent être sollicités. Il y a une ambivalence, d’un côté l’Etat fera tout pour les protéger, de l’autre ils sont exclus de la vie politique dans le pays. Ceci tombe d’ailleurs assez mal. En France, la déchéance pour les binationaux est envisagée…..
Pour un Conseil supérieur de l’économie de la connaissance
On peut regretter que le Conseil sur l’économie de la connaissance n’ait pas été retenu. En effet, pour éviter certaines fois les dérives inévitables des départements ministériels il serait indiqué de graver dans le marbre un cap celui de l’économie de la connaissance. D’abord qui fait réussir, qui est réellement un ascenseur social avec cette dimension de partage qui n’est pas lié à la naissance et à la fortune excluant du même type les autres. Par ailleurs, il est important de mettre un coup d’arrêt à l’aventure qui consiste à faire dans la massification en abaissant d’une façon populiste, les niveaux requis pour les savoirs. A titre d’exemple, dans tous les pays scientifiquement évolués il est impossible de soutenir une thèse sans publications dans des revues avec des comités de lecture et ayant un impact factor (cités). On se plaint de ne pas être classé dans le classement mondial. Ce sera encore pire si comme il se dit l’enseignement supérieur envisage de ne plus exiger de publications pour une soutenance de thèse. La lente dégringolade verra de ce fait un coup qui va achever l’Université algérienne.
Déjà que beaucoup de thèses se font avec des publications dans des journaux d’information, notamment en langue arabe et qui de ce fait montrent le réel niveau des sciences sociales en tout cas de ceux qui ne publient pas dans des revues internationales françaises anglaises ou autres. Même certains pays arabes ont une haute opinion de la thèse et les publications par exemple des pays arabes dans des revues anglaises à comité de lecture sont de qualité. Nous n’avons pas cela chez nous. Déjà que le plagiat est un sport national , il n’y a plus de limites à la dégénérescence si au niveau de la constitution on place les gardes fous éthiques et scientifiques
Dans ce cadre, il est de la plus haute importance de donner un coup d’arrêt à cette fuite en avant. Il s’avère plus que jamais nécessaire de mettre au niveau le plus haut une instance d’économie de la connaissance qui non seulement va sanctionner sévèrement ce type de dérives, mais qui dans le même coup nous indique le cap scientifique et l’adaptation toujours renouvelée de l’université. On l’aura compris, ce n’est pas une langue qui donne la compétence, ce n’est qu’un véhicule de la connaissance. Ce qui compte c’est la connaissance et si nous devions choisir soit continuer un combat d’arrière-garde pour redorer le blason scientifique d’une langue arabe abandonnée de ses 300 millions de locuteurs arabes, soit aller vers le savoir, nous ne devons avoir aucun état d’âme à aller vers les langues scientifiques..
Pour un Conseil du développement humain durable
De même pour être en phase avec ce qui se passe dans les pays scientifiquement avancés, il est important de s’inscrire dans la dynamique impulsée par les Nations unies et les 17 objectifs sur le Développement durable qui ont été énoncés en juin 2015. C’est d’autant plus important que cette demande s’inscrit dans la durée et permettra d’offrir une perspective aux futures générations. Pour cela et pour tourner le dos à la rente en développant de la richesse. Il nous faut une transition énergétique- basée sur le développement des énergies renouvelables et la sobriété énergétique- et économique pour créer de la richesse. Une institution cerveau, une sorte de banque de données, mais aussi de planification est plus que jamais nécessaire. Elle permettra aux gouvernants d’avoir un cap sur la base de données fiables. Aucune politique ne peut être pérenne si elle n’est pas adossée à un gisement d’intelligence. Le monde est dangereux et pour être en phase nos meilleures défenses immunitaires, notre meilleure richesse c’est l’éducation.
En définitive, nous devons inlassablement militer pour passer des moi personnels à un Nous national et à ce titre la reconnaissance de cette dimension essentielle de l’Algérie est une pierre angulaire pour la consolidation du vivre ensemble. Le Graal c’est arriver à redonner à l’Algérien cette fierté d’être algérien et réconcilier ce peuple avec lui-même; prôner en toute chose l’altérité. Ne voulant pas d’une autre patrie de rechange, il nous faut inventer un modus vivendi loin du miroir aux alouettes constitué par un mode de vie à l’européenne, débridé, loin de notre identité et loin aussi d’une métropole moyen-orientale qui est à des années- lumière de notre génie propre. Une culture assumée, revendiquée est le plus sûr moyen de lutter contre l’errance identitaire. Un peuple uni fascinées par l’avenir sera fort des mutuelles différences de ses composantes. Le monde va vers l’épanouissement des spécificités toutes d’accords sur un socle de valeurs communes, l’identité les langues et surtout le désir d’être ensemble. Les exemples sont nombreux ( Les Etats américains, canadiens, les länders allemands ou suisses..). Le jacobinisme à la française n’a pas d’avenir.
Une constitution aussi parfaite soit elle , n’est qu’une étape. La voter n’amènera pas le pain. Berthold Brecht disait qu’ « un bulletin de vote ça ne se mange pas » Cela ne sera donc cependant pas suffisant, il faut réhabiliter l’effort, il nous faut nous remettre au travail, il ne faut pas compter sur le pétrole dont les prix vont de plus en plus plonger. Seul le savoir et la connaissance permettront à l’Algérie d’aller vers le développement humain durable.
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique enp-edu.dz
2.http://mobile.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_chitour/39600-L%E2%80%99homme-%C3%A0-plusieurs-dimensions.html Jeudi 18 Janvier 2007
3.S.Aït Iflis http://www.liberte-algerie. com/actualite/incoherences-et-contradictions-23974