Issu du courant strauss-kahnien du Parti socialiste et proche de Manuel Valls, le député Jean-Jacques Urvoas est nommé, ce mercredi 27 janvier, garde des Sceaux à la suite de la démission de Christiane Taubira.
En 2011, il avait signé une pétition de parlementaires hostiles à la reconnaissance de l'État de Palestine par l'ONU {http://panamza.com/bee}.
Dès décembre 2013, l'homme avait savoir auprès de Jean-Pierre Elkabbach qu'il était personnellement favorable à «l'intrusion des ordinateurs de tout un chacun» {http://panamza.com/oe}.
Un an plus tard, le député et président de la Commission des lois deviendra l'un des principaux architectes de la liberticide "Loi Renseignement" dont l'adoption sera facilitée par l'attentat contre Charlie Hebdo {http://panamza.com/beg; http://panamza.com/beh}.
Au printemps 2015, Urvoas avait également accepté de faire un exposé sur son travail législatif à ce sujet auprès du bureau politique du Crif {http://panamza.com/bef}.
Rappel : Christiane Taubira s'était également montrée favorable à la Loi Renseignement. Quant à son rapport à la mouvance pro-israélienne, il fut caractérisé -depuis 2012- par une grande proximité affective. À plusieurs reprises, Taubira avait publiquement manifesté embrassades et propos mielleux envers des figures ultra-sionistes de l'Hexagone telles Bernard-Henri Lévy, Richard Prasquier et Richard Abitbol {http://panamza.com/bdy; http://panamza.com/6663; http://panamza.com/my}.
Celle qui fut, jadis, une référence en matière d'antiracisme et de lutte contre le colonialisme bafouille désormais quand on lui demande son avis sur la question, «hyper-sensible» d'après elle, du boycott des produits israéliens {http://panamza.com/qi}.
Détail cocasse : dans un documentaire actuellement diffusé par Canal+ et intitulé "Macho Politico", Taubira se targue avec emphase d'avoir toujours lutté sans compromission contre «l'oppression» et toutes les formes -sans exception- de «domination».