Dangereuses liaisons néocoloniales des libéraux !
Par Diagne Foodé Roland Afriques en Lutte
L’annonce de la mise en place par l’Arabie Saoudite d’une coalition "anti-terroriste de 34 pays musulmans" dont le Sénégal et certains autres pays d’Afrique dirigée par l’impérialisme Yankee et excluant la Russie, la Syrie, l’Irak et l’Iran est une nouvelle aventure dangereuse des gouvernements néocoloniaux du Sénégal et d’Afrique.
En effet, tout esprit objectif et émancipé de la servilité néocoloniale est en droit de se demander que cache cette initiative des parrains mafieux des pétrodollars et de leurs maîtres impérialistes occidentaux US et de l’UE ?
Echec en Syrie du projet d’agression comme en Libye
Dès la défaite et l’implosion de l’URSS et du camp socialiste dans les années 89/91, les USA suivis en cela par l’UE et leurs protégés des pétrodollars lancèrent leur projet de remodelage du Moyen-Orient en occupant l’Irak. Le pouvoir baasiste laïc fut qualifié de "sunnite" à partir de 2003 pour installer les "chiites" à Bagdad. L’Arabie Saoudite et le Qatar entrèrent en scène en soudoyant la résistance irakienne et en infestant ce pays de groupes "jihadistes" wahabo-takfiristes au fur et à mesure que le nouveau pouvoir installé par les USA en Irak échappait à l’influence US pour se rapprocher de l’Iran. Une alliance objective se noua alors avec Israël intéressé à détruire tous les pays de la région opposés à son projet sioniste colonial de "grand Israël" au détriment du peuple Palestinien et sa volonté d’être seul à détenir l’arme atomique (certaines sources parlent de 115 à 200 ogives nucléaires). La Turquie elle, attendant la guerre US contre l’Iran, se mit à rêver de rétablir la stature de puissance régionale othomane en duo avec la tête de pont sioniste occidentale qu’est Israël. Mais détuire l’Irak ne suffisait pas pour atteindre les objectifs des uns et des autres, il fallait aussi ramener la Syrie à "l’âge de pierre" comme l’avait déclaré Georges Bush junior pour l’Irak et couper ainsi tout soutien au Hezbollah du Liban qui avait défait Israël en 2006. Chacun des protagonistes de ce projet de remodelage du Moyen-Orient doté de son agenda propre s’est mis à embaucher, financer et armer des groupes wahabo-takfiristes à l’instar de ce que les USA et les monarchies des pétrodollars Saoudiennes, Qataries, Koweïtiennes avaient déjà fait dans les années 79/80 pour renverser au profit des Talibans et des prédécesseurs d’El Qaïda le gouvernement laïc afghan soutenu par l’URSS.
Mais cette fois, c’était sans compter avec la Russie bourgeoise décidée à donner un coup d’arrêt à la progression du monstre guerrier qu’est l’OTAN qui, de l’intégration des pays Baltes, puis l’agression de l’Irak en 1991/2003, ensuite de la Yougoslavie en 1999, de la déstabilisation en alliance avec les fascistes de Svoboda de l’Ukraine, etc., est, avec ce rescapé du camp socialiste qu’est la Chine, une des cibles majeures de la marche guerrière des USA/UE/OTAN dont le but est la préservation de leur hégémonie mondiale prédatrice qui perdure depuis cinq siècles.
L’UE, en particulier l’impérialisme Français en a profité pour jouer sa propre partition dans ce déploiement dévastateur conquérant pour bafouer la résolution de l’ONU n° 1973 dénommé "no fly zone" et détruire la Libye en la transformant en foyer purulent du terrorisme wahabo-takfiriste avec l’objectif d’une occupation militaire permanente du Sahel comme réponse à sa perte progressive de parts de marchés en Afrique face à la Chine, l’Inde, le Brésil, en un mot des "pays émergents".
Le transfert massif de terroristes wahabo-takfiristes de la Libye en Syrie fut accompagné d’une propagande médiatique appelant au meurtre du chef de l’état Syrien qui selon les propos du Ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius, ne "mérite pas de vivre" et les appels à l’intervention militaire occidentale en Syrie. Relayé en sous main par les Saoudiens et Qataris qui investissent en masse en France, y compris dans les quartiers populaires, qui achètent les clubs de football comme le Paris Saint Germain et les armes produits par le complexe militaro-industriel qui domine de plus en plus l’économie impérialiste française, des milliers de jeunes français convertis ou non ont déferlé en Syrie pour y mener ce que les médias impérialistes nomment "les jihadistes modérés qui y font du bon boulot" (Laurent Fabius).
La diplomatie et l’intervention Russe soutenues par la Chine, les BRICS et les pays anti-impérialistes de l’Alba et de la CELAC d’Amérique du Sud vont faire échec aux manigances des impérialistes en neutralisant la seule puissance occidentale, les USA/OTAN, capable de mener seule les "conflits de faibles ou de moyenne intensité" partout dans le monde pour dézinguer les Etats Nations ou Multinationaux nés des luttes de libération nationale anti-colonialiste après la seconde guerre mondiale antifasciste gagnée par l’URSS.
Deux camps en confrontation : des terroristes fanatiques et contre le terrorisme pour la paix
Le Financial Times, journal des milliardaires occidentaux, dévoile en ces termes comment la Russie a pris de vitesse les USA en passant rapidement de la diplomatie à l’intervention militaire contre tous les groupes terroristes wahabo-takfiristes à la demande du gouvernement légal de Syrie : " les officiels étaient proches d’un accord sur l’application de zones de sécurité aériennes pour mettre fin aux bombardements de civils dans le nord et le sud de la Syrie par le régime d’Assad, selon des diplomates et des responsables militaires de la coalition menée par les E-U. L’accord était fondé sur des plans jordaniens et turcs... (à cause de la soudaine intervention du Kremlin)... le commandant militaire suprême de l’OTAN en Europe, le général Phillip Breedlove a averti...que l’alliance était ’inquiète d’une autre bulle A2/AD en cours de création dans la Méditterranée orientale’. A2/AD signifie anti-accès, interdiction de zone" (les dossiers du BIP N°174).
La contre-stratégie de la Russie bourgeoise a changé la donne stratégique et stoppé les impérialistes. A défaut d’une intervention militaire directe disqualifiée par l’efficacité de la diplomatie Russe, le "no fly zone" Saoudo/Qatari/Turco/UE/USA/Israélien/OTAN envisagé sur le nord et le sud Syrien avait pour objectif de mettre fin à la supériorité aérienne de l’armée Syrienne et ainsi couvrir les offensives terrestres de DAESH/ALNOSTRA/ELQAÏDA. Au contraire de la propagande médiatique des informations ont été révélées récemment sur le fait que la majorité écrasante des prétendus bombardements US n’étaient en réalité que des survols à des fins d’espionnage au profit des terroristes au dessus de la Syrie alors que Israël faisaient de réels bombardements visant l’armée du gouvernement légitime de Syrie.
L’instrumentalisation pour en faire des "révolutions colorées" de ce que d’aucuns appellent "le printemps arabe" par les occidentaux a été ainsi justement démasquée par Vladimir Poutine lors de son allocution dans le cadre de la 70éme session de l’Assemblée générale des Nations Unies : " Cela fait évidemment longtemps que les problèmes socio-politiques couvaient dans cette région et que les populations aspiraient à des changements. Mais qu’ont-elles obtenu en réalité ? L’intervention extérieure agressive a entraîné, au lieu de réformes, la destruction pure et simple des institutions étatiques et du mode de vie lui-même. En lieu et place du triomphe de la démocratie et du progrès règnent la violence, la misère et les catastrophes sociales, tandis que les droits de l’homme, y compris le droit à la vie, ne sont appliqués nulle part. J’aimerais demander aux responsables de cette situation : « Avez-vous au moins conscience de ce que vous avez fait ? » Mais je crains que cette question ne reste en suspens, parce que ces gens n’ont pas renoncé à leur politique basée sur une confiance exagérée en soi et la conviction de son exceptionnalité et de son impunité".
Sur la base d’une condamnation de la loi de la jungle fondée sur le principe de la loi du plus fort, le président Russe a décidé de stopper les rapaces impérialistes en Syrie tout comme il l’a fait en Ukraine auparavant : "Nous considérons que toute tentative visant à jouer avec les terroristes, et qui plus est à les armer, est non seulement irréfléchie mais également dangereuse. La menace terroriste mondiale pourrait s’en voir extrêmement accrue et peser sur de nouvelles régions de la planète. D’autant plus que des combattants de nombreux pays, y compris européens, sont « rodés » dans les camps de l’État islamique. (...) Il est inadmissible que ces coupe-jarrets qui ont déjà senti l’odeur du sang retournent ensuite chez eux et y poursuivent leur sale besogne. Nous ne le voulons pas. Personne ne le veut, n’est-ce pas ? La Russie s’est toujours opposée avec fermeté et constance au terrorisme sous toutes ses formes. Aujourd’hui, nous apportons une aide militaro-technique à l’Irak, la Syrie et d’autres pays de la région qui luttent contre les groupes terroristes. Nous estimons que refuser de coopérer avec les autorités syriennes, avec l’armée gouvernementale, avec ceux qui affrontent courageusement le terrorisme, est une grave erreur. Il faut enfin reconnaître qu’hormis les troupes gouvernementales du président Bachar el-Assad et les milices kurdes en Syrie, personne ne se bat réellement contre l’État islamique et les autres organisations terroristes. (...) En réalité, ce que nous proposons, ce n’est pas de se laisser guider par ses ambitions mais par des valeurs et des intérêts communs sur la base du droit international, de joindre nos efforts pour résoudre les nouveaux problèmes auxquels nous sommes confrontés et de créer une véritable et large coalition antiterroriste internationale. À l’instar de la coalition anti-hitlérienne, celle-ci pourrait unir dans ses rangs les forces les plus diverses, prêtes à combattre de façon radicale ceux qui, comme les nazis, sèment le mal et la haine." (idem).
Il y a donc deux projets et deux coalitions de fait qui se font face en Syrie et en Irak : ceux du camp de la guerre menés par les USA/UE/OTAN qui parrainent les 34 pays dits "musulmans" dont les terroristes d’AL Qaïda/Al Nostra et ceux du camp de la paix et anti-terroriste véritable dont la Russie bourgeoise a pris la tête avec la Syrie, l’Irak, l’Iran, le Hezbollah soutenu par les BIRCS et les pays indépendants et progressistes comme les rescapés du camp socialiste le Vietnam, la Corée du Nord et Cuba. Le pouvoir néocolonial de la seconde alternance libéral a pris fait et cause pour le camp de la guerre et des terroristes wahabo-takfiristes.
Défaite en cours des terroristes wahabo-takfiristes en Syrie et en Irak
L’envoi massif de réfugiés Syriens par la Turquie en Europe est une vengeance de celle ci contre ses "amis" de l’UE et une indication concrète de la défaite en cours des terroristes wahabo-takfiristes qui ont capturé le pétrole d’Irak faisant de la Turquie un des grands exportateurs qui casse les prix du même coup, tout comme le font les monarchies des pétrodollars et les USA avec le gaz de schiste pour déstabiliser les pays contestataires comme le Venezuela. La multiplication des attentats terroristes à Paris, au Liban, en Egypte, etc., est aussi une conséquence de la défaite en cours des terroristes fanatiques. Les accords monnayés pour le maintien et l’extension des camps de réfugiés aux portes de l’Europe en Turquie (3 milliards d’euros) et au Niger (700 millions d’euros) financés par l’UE pour expulser les réfugiés après absorption de la main d’oeuvre qualifiée dont l’Allemagne et d’autres pays de l’UE ont besoin confirment l’échec impérialiste en cours en Syrie. L’état d’urgence permanent, la déchéance de la nationalité et le patriot act US, ainsi que les scores électoraux des partis fascistes en France et dans l’UE sont aussi les réponses des Etats impérialistes européens à leur échec patent doublé d’une tactique social fasciste pilotée en France par le PS pour faire peser une chape de plomb répressive et raciste sur les luttes populaires dans les pays impérialistes.
Mais que faire de tous les terroristes qui commencent à refluer de Syrie et d’Irak ? Les apprentis sorciers impérialistes, les sionistes israéliens et les monarchies des pétrodollars les envoient au Yémen et ré-ouvrent à nouveau les portes de la Libye pour les y transférer et certains sont déjà au nord Mali. C’est en Afrique que le combat anti-terroriste va se dérouler à nouveau.
Les terroristes fanatisés qui sont la nuit DAESH et le jour Al Nostra/Al Qaïda vont pouvoir muter en Boko Haram, Mujao, MNLA,... au gré du payeur du moment et parfois de leur propre agenda criminel et destructeur. Le syndrome Malien de l’appel au secours adressé aux impérialistes et aux parrains mafieux des monarchies des pétrodollars a de beaux jours devant lui, doublé probablement de la pathologie Centrafricaine des affrontements armés entre Séléka (musulmans) et anti-Balakat (chrétiens). Il est clair que toute l’Afrique est menacée potentiellement d’une généralisation des conflits inter-religieux quand on voit la déferlante de l’argent des monarchies wahabo-takfirites-salafistes des pétrodollars, mais aussi des évangélistes provenant des USA.
Le désordre ainsi installé va devenir le terrain de prédilection des "barkhanes" militarisés au nom de la soi-disant "lutte contre le terrorisme" ou de la "pacification des conflits entre musulmans et chrétiens". Barhane, ce sont ces dunes qui se déplacent au gré des vents tout le long du Sahara-Sahel avec l’objectif comme en Libye, en Irak et en Syrie de détruire les Etats africains. Tel est le sort programmé par les impérialistes pour développer le chaos à partir duquel le pillage de l’Afrique va pouvoir se poursuivre comme pandémie prédatrice libérale contre les pertes de marchés en cours des Firmes Transnationales US et de l’UE.
Le Sénégal et l’Afrique doivent sortir du guêpier mortel des impérialistes
L’Afrique est confrontée à un véritable projet de recolonisation militaire par les impérialistes US/UE/OTAN. La "lutte contre le terrorisme" est en train de remplacer le prétexte des "interventions humanitaires" des décennies précédentes et celui de la "mission civilisatrice" qui fut le vernis idéologique de la colonisation et du "code noir qui fait de l’esclave un meuble ou une bête de somme" qui a accompagné l’esclavage. La stratégie du chaos est devenu le moyen le moyen du maintien de la dépendance de l’Afrique et du contrôle des matières premières minières et agricoles. Nous avons expliqué cela dès septembre 2010 dans un article intitulé "otages, Areva, Total, Africom : les enjeux cachés d’une occupation militaire du Sahel !". Les faits ont aujourd’hui largement confirmé nos projections analytiques de l’époque. Voilà pourquoi la Gauche anti-libérale, anti-impérialistes et révolutionnaires au Sénégal et en Afrique doit absolument prendre la tête des mouvements populaires anti-terroristes et pour la paix pour contraindre les pouvoirs néocoloniaux à cesser les liaisons et aventures dangereuses avec les puissances impérialistes qui mettent nos peuples, nos Etats et nos pays en périls. Voilà pourquoi la gauche doit mobiliser les peuples pour exiger que les Etats africains actuels prennent ensemble toutes les dispositions nécessaires pour combattre sans faire appel aux impérialistes les groupes terroristes qui essaiment dans toute la bande sahelo-saharienne et menacent nos peuples.
Les Sénégalais et les Africains ont été choqués et révoltés de la trahison de Khadaffi et de l’Union Africaine (UA, qui cherchait à mettre fin à l’agression de la Libye) par le président libéral A. Wade du PDS escorté à Benghazi par des mirages français. Ils l’ont aussi été par l’envoi de troupes dont près d’une centaine furent tués contre Saddam Hussein par le président social-libéral A. Diouf du PS. Ils le sont encore par l’envoi annoncé de 2100 soldats par l’actuel président libéral Macky Sall de l’APR dans la prétendue "coalition anti-terroriste" des pétrodollars.
Les forces politiques néocoloniales libérales et social-libérales qui dirigent l’Afrique actuellement ont fait faillite. Seules les forces de la gauche anti-libérale et anti-impérialiste sont à même de reprendre la tête des luttes des peuples pour l’indépendance, la souveraineté populaire et l’union libre des peuples libres d’Afrique à l’instar des précurseurs que sont Lumumba, Mulélé, Um Nyobé, Osendé Afana, Amilcar Cabral, Thomas Sankara et tant d’autres ici même au Sénégal qui ont sacrifié leur vie pour la cause des travailleurs et peuples d’Afrique.
L’équation posée et à résoudre par les peuples d’Afrique et par les gauches africaines est exactement celle qu’exposait en ces termes limpides la Communarde Louise Michel après la défaite de la Commune de Paris avant qu’elle ne trouve une réponse lors de la Révolution d’Octobre 1917 en Russie, en Chine en 1949, à Cuba en 1959, en Corée du Nord en 1953, au Vietnam en 1945/1975 : "Quand un essaim d’abeilles, pillé par les frelons, n’a plus de miel dans sa ruche, il fait une guerre à mort aux bandits avant de recommencer le travail. Nous, nous parlementons avec les frelons humains, leur demandant humblement de laisser un peu de miel au fond de l’alvéole, afin que la ruche puisse recommencer à se remplir pour eux. Les animaux s’unissent contre le danger commun ; les bœufs sauvages s’en vont par bandes chercher des pâtures plus fertiles : ensemble, ils font tête aux loups. Les hommes, seuls, ne s’uniraient pas pour traverser l’époque terrible où nous sommes ! Serions-nous moins intelligents que la bête ?" (L’ère Nouvelle 1887).
Nous autres Africains, sommes nous "moins intelligents que les bêtes" comme n’ont cessé de le propager les esclavagistes, les colonialistes et les néocolonialistes et que nos libéraux pour des intérêts de classes bourgeoises vassalisées ont intégré ?
Le défi à relever et que nous relèverons à coup sûr dans cette seconde phase de la libération des peuples et de l’Afrique repose sur la capacité de la gauche révolutionnaire, anti-libérale et anti-impérialiste à forger son unité dans la lutte pour vaincre les illusions selon lesquelles il n’y aurait pas d’alternative au libéralisme (TISA= there is no alternative) et au social-libéralisme néocolonial fondement idéologique actuel de la servitude africaine. Or tous les pays qui résistent en émergeant du sous développement appliquent à divers degrés l’antilibéralisme, c’est à dire l’Etat stratège qui utilise la nationalisation des secteurs stratégiques de l’économie comme levier d’une stratégie de développement national par la mobilisation en priorité des ressources internes en lieu et place d’une mendicité internationale fondés sur les financements extérieurs qui ne peuvent être que des compléments additionnels.
Les tâches majeures des gauches africaines consistent donc :
1) S’unir autour d’un programme anti-libéral et anti-impérialiste de souveraineté nationale, présenter sur cette base au Sénégal une candidature et une liste propre à la présidentielle et aux législatives 2017/2019 par la promotion d’un mouvement d’autonomie populaire
2) Mobiliser de larges mouvements populaires contre la stratégie du chaos des impérialistes et l’adhésion des gouvernements serviles africains au piège de la "lutte contre le terrorisme" des USA/UE/OTAN/Israël/Monarchies des pétrodollars/terroristes wahabo-takfiristes
3) Développer la solidarité panafricaine des peuples contre les guerres impérialistes en Afrique
4) Oeuvrer à la solidarité internationaliste avec les peuples des Etats impérialistes agresseurs victimes aussi des régressions sociales et anti-démocratiques