Dans son dernier numéro, la revue Observer a levé un coin du voile sur l'alignement de la Grande-Bretagne avec les gouvernement saoudien et bahreïni pour camoufler les multiples cas de violation des droits de l'homme et la répression du mouvement de libération de Bahreïn par le régime des Ale Khalifa.
Selon Observer, les documents révélés par l'ONU montrent que le gouvernement de Bahreïn était complice de la Grande-Bretagne et de l'Arabie saoudite dans les lobbiyngs onusiens pour camoufler les crimes commis par les Ale Khalifa.
Le rapport d'Observer précise que l'Arabie saoudite, le plus grand client d'armements et d'équipements militaires britanniques, a procédé à des lobbiyngs afin de dissimuler les crimes du régime de Manama à Bahreïn et elle a réussi ainsi, à dépêcher ses forces militaires vers cette petite monarchie du golfe Persique, dans le cadre de la répression des opposants au régime dictaoriale de Bahreïn. Observer poursuit, en citant une source informée, que le Royaume-uni aurait tenté de persuader les autres pays que la situation à Bahreïn s'est améliorée.
En effet, Londres cherchait à dissuader ces pays de publier des commuiqués diplomatiques, susceptibles de ternir l'image internationale des Ale Khalifa. Et finalement, le communiqué publié par l'ONU et initié par la Suisse et signé par les autres pays membres, était le résulat de l'influance arabo-britanniques. Le texte original n'a pas été publié pour ainsi dissimuler les cas de condamnations du régime de Manama.
Bahreïn est une ancienne colonie britannique et la famille au pouvoir dans ce pays a toujours bénéficié des soutiens américano-britanniques, depuis la création, il y a quarante ans, de ce pays. Quant aux Ale Saoud, ils jouent le rôle de parrain à Bahreïn. Et lorsque Bahreïn a été touché par la vague de l'éveil islamique, Washington et Londres ont adopté une politique différente à l'égard de ce pays, par rapport à d'autres pays bouleversés par la vague de l'éveil des nations. A Bahreïn, les efforts se concentrèrent alors sur le soutien à Ale Khalifa dans la répression des manifestations pacifiques et de leurs revendications légitimes à savoir la formation d'un gouvernement et d'un parlement sur la base de la majorité. Des dizaines de personnalités religieuses et universitaires et des figures de prouve du mouvement de contestation ont été arrêtées et emprisonnées. Des dizaines de personnes ont été tuées. En dépit de toutes ses allégations de défense es droits de l'homme, le gouvernement britannique a tout fait pour camoufler la violation massive des droits de l'homme par le gouvernement de Bahreïn. Les autorités de Londres ont même roulé le tapis rouge pour l'Emir de Bahreïn et la répression des manifestants par le régime des Ale Khalifa été totalement passé inaperçue.
A vrai dire, les relations de la Grande-Bretagne et de certains autres pays occidentausx avec l'Arabie et Bahreïn dans la région sont l'illustration manifeste de l'instrumentalisation des droits de l'homme et de la démocratie par les Etats occidentaux. Depuis plus de cinq ans, ils ont déclenché une guerre dévastatrice en Syrie, sous prétexte du soutien à la démocratie et aux droites de l'homme. La Syrie s'est transformé en le plus grand centre de rassemblement des terroristes venus des quatres coins du monde, mais les régimes despotiques des Ale Saoud et des Ale Khalifa, appuyés par gouvernements occidentaux, répriment violemment les manifestants et bénéficient des soutiens militaires et en armements des prétendus défenseurs des droits de l'homme en Occident.