Une attaque djihadiste a couté la vie à 18 personnes, dont quatre Français, dimanche dans la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam, le crime ayant été revendiqué par le groupe terroriste Al-Mourabitoun.
Des éléments du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) seront déployés sous peu à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, pour faire face à toute "crise de terrorisme" en Afrique de l'Ouest, a annoncé mardi le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, en déplacement dans la région.
Selon le ministre, ces éléments de l'unité d'élite de la gendarmerie française "pourront, en cas d'attaque dans la région, intervenir rapidement, apporter des formations, apporter un concours dans des circonstances de crise de terrorisme".
M.Cazeneuve a fait cette déclaration deux jours après l'attentat meurtrier de Grand-Bassam, en Côte d'Ivoire, qui a fait 18 morts, dont quatre Français, et une vingtaine de blessés. L'attaque a été revendiquée par le groupe extrémiste Al-Mourabitoun lié à la nébuleuse terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
En janvier dernier, Ouagadougou avait été le théâtre d'une attaque djihadiste contre un restaurant et un hôtel qui avait fait 30 morts.