L'Etat islamique un prétexte pour une opération de reconquête coloniale occidentale en Libye ?

C'est la question que l'on est en droit de se poser au regard des estimations divergentes sur le nombre de terroristes de l'Etat islamique en Libye. Selon les pays occidentaux, ils seraient entre 3000 et 5000 tandis que selon les autorités du pays il n'y en aurait que 700. Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne amplifient-ils volontairement leur nombre pour justifier une intervention militaire en Libye (qui a déjà lieu d'ailleurs) et mettre le grappin sur les champs pétroliers de Libye ?

- 31.05.2016 La Grande-Bretagne est en guerre en Libye sans que le Parlement en ait débattu (The Independent)
- 24.02.2016 Le "chef de guerre" français a bien lancé une guerre en Libye sans consultation du Parlement
- 24.02.16 La France mène des opérations secrètes en Libye (Le Monde)
- 23.12.2015 Américains, Anglais et Français vont bombarder Daech en Libye (Canard enchaîné)
- 9.09.2014 Le "chef de guerre" Hollande souhaiterait intervenir en Libye. Des forces spéciales US et françaises seraient déjà sur le terrain.

La première phase du projet sous les criminels Sarkozy-Cameron-Clinton-Obama avait consisté à détruire le pays en armant les islamistes ("rebelles"), la deuxième phase consiste-t-elle à instrumentaliser ces mouvements extrêmes pour mettre la Libye définitivement sous influence occidentale, loin des Russes et des Chinois ?

- Balkanisation de la Libye et bonnes affaires pour les multinationales occidentales

Le moyens occidentaux pour parvenir à leur fin sont barbares, brutaux, pauvres et stéréotypées comme on peut le voir également en Syrie. Barbarie et prédation semblent résumer la politique étrangère atlantiste dans ces pays là.

Libye, seulement sept cent combattants de Daesh 
Mondafrique


Alors que les services de renseignement occidentaux estiment le nombre des combattants de l’Etat islamique en Libye entre 3000 et 5000, les autorités libyennes soutiennent qu’ils ne sont que 700.Selon le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale, sur les 700 combattants près de 95% seraient des étrangers venus notamment de Tunisie, d’Algérie, de Syrie, d’Irak et même des pays occidentaux.