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Lorsque l’Afrique du Sud préfère l’Iran à Israël (Al-Manar)

par Al-Manar 27 Juin 2016, 21:01 Afrique du sud Iran Israël Commerce Economie BDS

L’Afrique du Sud souffre de graves pénuries d’eau depuis l’année dernière où la région a enregistré le taux annuel de précipitations le plus bas depuis des années. Ces sécheresses sont causées par le phénomène climatique El Nino qui se traduit par un réchauffement de l’océan pacifique tropical.

Ces pénuries d’eau pourraient exposer des millions de personnes à des pénuries de nourriture.

Pour les contrer, l’Afrique du Sud vient de conclure un accord avec l’Iran dans l’objectif de construire des usines de désalinisation dans toutes les collectivités côtières.

Nomvula Mokonyane, ministre de l’eau et l’assainissement a déclaré: «A présent que nous avons débuté une commission binationale avec l’Iran nous avons l’intention de tourner à plein régime ».
La ministre a également annoncé que le Président Jacob Zuma se rendra en Iran le mois prochain dans le cadre de son premier partenariat avec le pays.

La semaine dernière l’ambassadeur israélien avait envoyé des invitations à la « semaine sur l’eau » organisée par Israël, et annoncé la participation du dirigeant de la région Nord-Ouest de l’Afrique du Sud, Supra Mahumapelo.

Un mensonge rapidement démenti, par le gouvernement sud-africain, qui a déclaré que Supra Mahumapelo ne se rendrait pas à cet événement, et l’ambassadeur israélien avait du culot d’avoir donné une telle information.

BDS d’Afrique du Sud a exprimé son soulagement en rappelant que cet événement est « une tentative grossière d’Israël de se blanchir » aux yeux de l’opinion publique. En effet, Israël voudrait apparaître comme la bouée de sauvetage de l’Afrique du Sud en fournissant de l’eau au pays mais n’éprouve aucun scrupule à priver les foyers palestiniens d’eau courante. »

D’autant plus que la technologie d’Israël, fait observer BDS Afrique du Sud, ne représente aucun intérêt particulier pour l’Afrique du Sud, plusieurs autres pays proposant la même technologie. Au demeurant, ont rappelé de nombreux experts, le cœur du problème n’est pas le manque de technologie mais la situation environnementale.

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