Historique accord de paix en Colombie Par Castro Raul Ruz Granma Lu sur InvestigAction
Le 23 juin dernier, la guérilla des FARC et le gouvernement colombien ont signé un accord de paix historique qui a mis fin à près d’un demi siècle de guerre civile. Cet accord, négocié et signé à la Havane marque un nouveau chapitre de l’histoire tourmentée de la Colombie.
Le processus de paix n’a pas de retour en arrière, a déclaré le président cubain en faisant référence à la fin du conflit armé en Colombie, le plus vieux conflit du continent, après avoir remis au président de ce pays, Juan Manuel Santos, et au chef de FARC, Timoleon Jiménez, les accords signés à La Havane, qui rapprochent aujourd’hui les deux parties de la fin des hostilités.
Raul a rappelé que la Table des conversations entre le gouvernement de Colombie et les Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du peuple avait commencé ses travaux le 19 novembre 2012, et que « nombreux étaient ceux qui prévoyaient un échec, comme cela avait déjà été le cas en Colombie pour d’autres processus ».
Cependant, a ajouté le président cubain, les accords d’aujourd’hui nous rapprochent plus que jamais de la fin d’un conflit vieux de plus de 50 ans. Il a salué la décision des deux parties de signer ces engagements sur le cessez-le-feu et la cessation des hostilités bilatérale et définitive, qu’il a qualifiés de pas décisif.
« La paix sera la victoire de toute la Colombie, mais elle le sera aussi de toute Notre Amérique », a indiqué Raul.
Il a rappelé que la Communauté des États d’Amérique latine et de la Caraïbe (CELAC) compte, dans sa jeune histoire, le jalon de la proclamation de cette région comme Zone de Paix. À cet égard, il a signalé que la fin du conflit armé en Colombie est une nouvelle preuve du ferme engagement de nos pays contre le recours et la menace du recours à la force, et en faveur du règlement pacifique des différends. « Face aux divergences, les dialogue, et face aux défis, la concertation », a-t-il dit.
« L’obtention de la paix en Colombie constituera aussi une source d’espoirs pour des millions de personnes sur la planète, dont le principal souci est de survivre dans un monde convulsé par la violence et les guerres », a indiqué le président.
« La paix n’est pas une utopie », a poursuivi Raul, avant de souligner que c’est un droit légitime et une condition essentielle pour la jouissance de tous les droits humains, et en particulier du droit à la vie.
Plus loin, le général d’armée a réitéré l’engagement du peuple et du gouvernement cubains en faveur de la paix en Colombie, un engagement, a-t-il dit, qui a été et sera permanent, « en tant que fidèles héritiers de la conception de notre Héros national José Marti, selon laquelle “la Patrie, c’est l’Humanité” ».
Il a souligné qu’en sa qualité de garant et siège de ces conversations, Cuba continuera d’accorder toutes les facilités nécessaires et de contribuer en tout ce qui sera possible à la fin du conflit, avec modestie, discrétion, et dans le plus profond respect des positions des deux parties.
Finalement, il a félicité le gouvernement de Colombie et les FARC-EP pour le sérieux et l’engagement dont ils ont fait preuve pour obtenir ces avancées cruciales.
« Nous sommes optimistes et nous sommes convaincus que l’avenir de la Colombie sera la paix », a-t-il conclu.
Le 23 juin dernier, la guérilla des FARC et le gouvernement colombien ont signé un accord de paix historique qui a mis fin à près d’un demi siècle de guerre civile. Cet accord, négocié et signé à la Havane marque un nouveau chapitre de l’histoire tourmentée de la Colombie.
Le processus de paix n’a pas de retour en arrière, a déclaré le président cubain en faisant référence à la fin du conflit armé en Colombie, le plus vieux conflit du continent, après avoir remis au président de ce pays, Juan Manuel Santos, et au chef de FARC, Timoleon Jiménez, les accords signés à La Havane, qui rapprochent aujourd’hui les deux parties de la fin des hostilités.
Raul a rappelé que la Table des conversations entre le gouvernement de Colombie et les Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du peuple avait commencé ses travaux le 19 novembre 2012, et que « nombreux étaient ceux qui prévoyaient un échec, comme cela avait déjà été le cas en Colombie pour d’autres processus ».
Cependant, a ajouté le président cubain, les accords d’aujourd’hui nous rapprochent plus que jamais de la fin d’un conflit vieux de plus de 50 ans. Il a salué la décision des deux parties de signer ces engagements sur le cessez-le-feu et la cessation des hostilités bilatérale et définitive, qu’il a qualifiés de pas décisif.
« La paix sera la victoire de toute la Colombie, mais elle le sera aussi de toute Notre Amérique », a indiqué Raul.
Il a rappelé que la Communauté des États d’Amérique latine et de la Caraïbe (CELAC) compte, dans sa jeune histoire, le jalon de la proclamation de cette région comme Zone de Paix. À cet égard, il a signalé que la fin du conflit armé en Colombie est une nouvelle preuve du ferme engagement de nos pays contre le recours et la menace du recours à la force, et en faveur du règlement pacifique des différends. « Face aux divergences, les dialogue, et face aux défis, la concertation », a-t-il dit.
« L’obtention de la paix en Colombie constituera aussi une source d’espoirs pour des millions de personnes sur la planète, dont le principal souci est de survivre dans un monde convulsé par la violence et les guerres », a indiqué le président.
« La paix n’est pas une utopie », a poursuivi Raul, avant de souligner que c’est un droit légitime et une condition essentielle pour la jouissance de tous les droits humains, et en particulier du droit à la vie.
Plus loin, le général d’armée a réitéré l’engagement du peuple et du gouvernement cubains en faveur de la paix en Colombie, un engagement, a-t-il dit, qui a été et sera permanent, « en tant que fidèles héritiers de la conception de notre Héros national José Marti, selon laquelle “la Patrie, c’est l’Humanité” ».
Il a souligné qu’en sa qualité de garant et siège de ces conversations, Cuba continuera d’accorder toutes les facilités nécessaires et de contribuer en tout ce qui sera possible à la fin du conflit, avec modestie, discrétion, et dans le plus profond respect des positions des deux parties.
Finalement, il a félicité le gouvernement de Colombie et les FARC-EP pour le sérieux et l’engagement dont ils ont fait preuve pour obtenir ces avancées cruciales.
« Nous sommes optimistes et nous sommes convaincus que l’avenir de la Colombie sera la paix », a-t-il conclu.
Source: Granma