Des soldats français sur les lieux de l'attaque à Saint-Etienne-de-Rouvray le 26 juillet 2016, Francois Mori/AP/SIPA
La décision de la justice antiterroriste française de libérer l'un des deux auteurs du meurtre d'un prêtre en l'assignant à résidence sous bracelet électronique est un "échec, il faut le reconnaître", a estimé vendredi le Premier ministre Manuel Valls dans une interview au Monde.
"Cela doit conduire les magistrats à avoir une approche différente, dossier par dossier, compte tenu des pratiques de dissimulation très poussées des jihadistes", souligne M. Valls, qui se refuse néanmoins à tomber "dans la facilité de rendre ces juges responsables de cet acte de terrorisme".