J’ai lu avec grand intérêt l’article ci-dessus rappelé, publié sur la toile de Mr Makaila le 5 juillet 2016 par Mr Mahamat Ali Hidjazi. Honnêtement j’ai beaucoup apprécié la première partie de cet article mettant en lumière le contraste que présente le Gabon avec toute la richesse qu’il regorge par rapport au niveau de vie de sa population à peine 2 millions. Qui aurait pu douter que le Gabon aurait pu être la Suisse d’Afrique centrale, tout comme le Congo qui, à quelques différences près, est dans la même situation que le Gabon et qui est aujourd’hui, pratiquement en cessation de paiement selon les chiffres circulant sur le net.
Mais là où je ne suis pas du même avis que Mr Mahamat, c’est le fait qu’il veut blanchir coute que coute Mr Ali Bongo et le faire passer plutôt comme une victime du système.
« Comme vous avez pu le constater, Mr Senior Mbary, il ne s’agit pas de blanchiment, mais je suis écœuré par la pratique aveugle de la Françafrique qui cautionna sa première élection puis comme piqué par une mouche tropicale on s’acharne contre Mr Ali Bongo.
Je veux juste dénoncer de la politique atypique de françafrique. Par principe, je suis contre le fait qu’en Afrique le pouvoir circule dans un cercle familial ou entre adeptes de secte ».
Quelle que soit la méthode de gouvernance de Mr Ali Bongo, c’est bien cette famille qui a pris en otage le Gabon pendant plus 50 ans, avec une gestion privée du pays et le résultat est ce que l’on connaît. La famille Bongo s’est considérablement enrichie pendant que la grande majorité des Gabonais croupissent injustement dans la misère noire. C’est le même constat au Congo-Brazzaville et au Tchad pour ne citer que ces trois pays.
« C’est justement ce que j’appelle la tétine. Une famille par la complicité de la France devienne une gardienne de la crèche à ciel ouvert. La famille s’occupe de la garde d’enfants pendant que la françafrique se mette à traire les vaches et se régale de tout ce que le peuple a comme lait, beurre, fromage et provisions ».
Si Mr Mahamat avait un conseil à donner, c’est de demander à la famille Bongo de se retirer du pouvoir et de laisser la place à d’autres faire leur expérience, parce que le Gabon, à ce que je sache, n’est pas une propriété privée exclusive de la famille Bongo.
« Merci Monsieur je suis bien conscient de ce que je dis, je ne veux pas être le seul à donner de conseils mais par une intervention comme la vôtre, ensembles, nous apporterons nos contributions.
Pourtant, j’avais clairement insinué mon avis, celui de faire une élection libre et transparente et donner le témoin au gagnant au sortir des urnes ». Tout ce que je trouve bon à dire : qu’il soit juste envers son peuple. Une alternance est un grand cadeau au peuple. cependant Je ne peux pas me permettre de lui dire de quitter le pouvoir n’est pas ?
En plus, ce que Mr Mahamat considère comme un harcèlement des Gabonais contre Mr Ali Bongo est légitime parce que ce refus des Gabonais se fonde sur une disposition de la Constitution du pays qui dit qu’il faut être Gabonais de souche pour être président de la république. Bien avant la publication de l'ouvrage de Mr Pean, le bruit sur la vraie nationalité de Mr Ali Bongo circulait depuis des années déjà. Je suis persuadé que ça se chuchotait déjà au lendemain de la mort de Bongo père, mais personne n’osait le dire haut pour ne pas « salir » la mémoire du père de l’indépendance gabonaise.
« S’il vous plait Mr Senior, épargnez moi de cette polémique. Je n’ai jamais pensé, qu’Ali soit harcelé par les Gabonais dans leur ensemble. Je fustige les doigts de ceux qui manipulent derrière les rideaux.
Mais mon souci est, et reste la manipulation d’un peuple qui dégénère souvent en violence. J’ai horreur de la violence. C’est pourquoi j’invite Son Excellence Mr Ali O Bongo à faire montre de grandeur de son rang, afin de superviser une transition équitable à travers les urnes.
Si par contre la première élection est biaisée et malgré les revendications du peuple Gabonais, la France avait validé le suffrage, c’est bien à la France qu’il faut s’en prendre».
Le problème avec les institutions nationales, c’est leur indépendance vis-à-vis des régimes en place. Elles sont tellement inféodées au pouvoir qu’elles ne peuvent plus s’assumer ou trancher de manière impartiale les questions de portée nationale, reportant ainsi les problèmes année après année. Le comportement des Cours constitutionnelles au Congo et au Tchad lors des dernières élections présidentielles en sont une parfaite illustration. Pour le cas du Gabon, il aurait été simple que la Cour constitutionnelle prenne un acte pour demander que la famille Bongo se soumette aux examens d’ADN pour clore définitivement ce dossier. C’est du reste ce qu’avait demandé un opposant, il n’y a pas longtemps, malheureusement il n’a pas été écouté.
« Le problème d’ADN est un jeu subtile qui déplace le débat. Que son Excellence Ali soit Ben Bongo ou pas, cela reste une page tournée de l’histoire du Gabon, qu’il faut garder en mémoire.
Nous devons tous accepter qu’il faille une élection libre et transparente pour départager Ali de la légitimité qu’il prétend détenir du peuple Gabonais.
Il n’y a pas meilleure constitution que le peuple. J’insiste sur sa candidature et non à sa disqualification d’office. Ce qui fera un appel de rapport de force aux conséquences vaines.
Tout simplement, pour éviter le chaos. Nous voulons en douceur, aboutir à une élection transparente. C’est expressément, de le soumettre au verdict populaire.
Qui, parmi nous refuse-t-il le choix du peuple dont nous faisons partie ?
Vous parlez de nos institutions inféodées. Mon frère, nous souffrons des séquelles de la françafrique qui a formaté nos institutions et les a mises aux services de ses valets.
Dans ce cas précis, je condamne cette pratique malsaine, mais je me dis, que c’est de notre faute, d’être ainsi corrompus au service des systèmes que nous feignons combattre.
Honnêtement, si nous avions résisté à la corruption et à l’injustice, nous ne mériterions pas ce mépris et cette injustice absurde.
Il ne faut pas seulement en vouloir les régimes soient disant dictatoriaux. Il convient de reconnaitre notre part de responsabilité. Ce sont nous, qui sommes à l’origine de leurs puissances par nos complicités passives. Nous leurs cédons toujours le flanc.
La seule chose qui nous reste à faire est de renforcer les sociétés civiles pour un combat dignement national.
En occurrence la responsabilité est partagée. Nonchalant, que nous sommes, nous laissons nos droits échapper puis nous courons derrière en pleurnichant.
A qui la faute ?
Il faut faire cet examen de conscience politique avant de s’en prendre aux autres en substance éthique ».
Je pense personnellement, que le temps qui reste est trop court. Je demande à tous les gabonais sans colère ni haire de gérer les élections prochaines avec abnégation oui, avec beaucoup de sacrifices pour que le Gabon sorte victorieux ».
Le problème d’Ali Bongo repose l’éternelle question du respect des textes fondamentaux dans nos pays africains, particulièrement en Afrique centrale, sur fond du refus de l’alternance démocratique. On l’a vu au Congo où Denis Sassou Nguesso a changé la constitution du pays contre l’avis de la population pour se représenter ; au Tchad Deby a fait modifier la constitution en 2005 en faisant sauter le verrou de la limitation des mandats, etc. Ce sont ces comportements qui sont de véritables sources d’instabilité des pays et de vrais freins à leur développement.
« Vous savez mon frère, que l’obstacle de notre bonheur est un problème majeur de souveraineté.
Nos chefs d’Etats souffrent eux aussi autrement, par les chantages récurrents. Ils sont tenus par leurs mains qui leurs font mal.
C’est pourquoi ils ne résistent pas et donnent le biberon bien rempli. Par la faveur de la françafrique. Les bureaucrates de la Métropole se sucrent allègrement, quant à nous, c’est de la charité que nous vivons. Sinon la démocratie ne date pas d’hier ».
Alors, Mr Mahamat, ouvrez grandement vos yeux. Le problème est global et multidimensionnel à la fois. Si vous voulez le ramener à la personne de Mr Ali Bongo, dites-nous d’abord ce que cette famille a fait des richesses énormes générées par les ressources naturelles du pays durant ces 50 dernières années. Je vous prie de poser la même question aux présidents Sassou Nguesso et Deby Itno mais le débat continue.
« Mr Senior Mbary, j’ai ouvert mes yeux à la limite de mes paupières, c’est la raison pour laquelle j’avais mis le titre de face affichée de françafrique.
Nous sommes tous dans le même panier. La françafrique est semblable à une école des bègues dont les enseignants sont des daltoniens qui nous enseignent les couleurs de nos différentes républiques. Il nous faut un peu de temps pour distinguer la couleur bleue et celle du sang.
Je suis très ravi de te lire et souhaite te lire prochainement. Je te conseille de faire attention avec la françafrique ; si tu es fonctionnaire ou tu postules pour un poste politique quelconque.
Revenons à territoires
Il faut être optimiste et surtout pragmatique. La question s’impose, pourquoi tous nos régimes politiques se ressemblent-ils ?
La réponse se trouve dans la françafrique. Dans mon illustration du virus françafricain.( envoyée au Blog de Makaïla, mais qui n’a pas vu le jour). J’enverrai une autre copie.
Bref ! Il nous revient de diagnostiquer le mal qui mine notre continent. Nous devons nous assumer entièrement. Si nous sommes malmenés aujourd’hui, au point de susciter la pitié, c’est de notre faute et notre complicité passive et partisane. L’ethnicité tue l’Afrique.
Il faut une grandeur d’esprit et agir en bon croyant, de savoir pardonner nos frères qui nous ont fait trop de mal, indépendamment de leurs volontés par ce qu’ils sont soumis aux travaux forcés de surveillance de leurs peuples.
La mauvaise gouvernance est un délire politique qui est dû à la fièvre françafrique. Je suis mal placé pour vous expliquer ce que c’est la françafrique, mais je suis persuadé qu’elle fait honte à la France même.
La France joue sur les élections et sur le temps pour atténuer les méfaits. Elle ne peut pas avouer ses conséquences désastreuses sur ses colonies, c’est immoral.
Un jour, nous le diront les anciens chefs piégés dans les systèmes, ayant servi la Métropole.
J’insiste sur la tolérance, sans quoi nous allons inéluctablement glisser vers la violence comme partout ailleurs.
Il ne faut jamais prendre ses fantasmes pour des réalités. Les pouvoirs sont interconnectés, tous, sont liés et ne pensent que rester au-dessus de nous et de nous gouverner comme des grands navires en haute mer.
Il nous faut de la sagesse et le temps pour les extirper sans douleur.
Mr Senior Mbary, je te remercie pour ton intervention riche d’enseignements.
Je remercie aussi le frère Makaïla de nous ouvrir cet espace de dialogue.
J’invite au passage certains lecteurs silencieux d’apporter leurs contributions intellectuelles même en une seule phrase.
MAHAMAT ALI HIDJAZI
Virus Françafricain
Définition
Le virus françafricain, est une pathologie de politique post coloniale insidieuse et durable.
Son évolution se constate à tous les âges comme un marqueur à vie. Il siège par prédilection au lobe gauche du cerveau.
Contrairement aux autres pathologies ; le virus françafricain délie la faculté de langage. Le patient est éloquent mais apathique parfois.
Sous les formes graves, nous pouvons constater un trouble de comportement, chez le patient. Ce trouble de comportement se manifeste chez les lettrés par le complexe de supériorité qui les distingue des autres colonisés surtout les anglophones.
Ne pas confondre avec panafricain qui est un courant des indépendantistes c’est son antidote qui est en voie de disparition maintenant.
Le virus françafricain, est composé de deux souches virulentes qui varient en fonction des saisons et/ou des zones de contamination.
I.La souche maghrébine
II.La souche subsaharienne
- La souche maghrébine est une souche de type méditerranéen ou type I elle couvre le bassin méditerranéen par extension hégémonique jusqu’aux confins du Nil. Cependant beaucoup de villes françaises, comme Marseille ou Paris, souffrent du syndrome françafricain.
- La souche subsaharienne, se divise en deux groupes : le groupe AOF et AEF.
Malgré leur ADN (Absence de Développement Notoire) en filigrane une discrimination françafricaine flagrante régule les enjeux démocratiques.
Le virus françafricain, est un virus de politique pernicieuse. Il sévit dans tous les territoires d’expression française. La période d’incubation est temporellement aléatoire, et sujette au comportement du patient (territoire habité).
Caractéristiques
Les signes cliniques varient selon le type de virus. Généralement le type I, est connu sous la souche maghrébine ou souche bénigne. Mais ne vous laissez pas bercer par nos allégations ; ce n’est qu’un constat superficiel.
Une souche réputée bénigne du virus françafricain, ne l’ai, vraiment pas .Il faut toujours prendre ses précautions avant-gardistes. Elle peut muter en souche foudroyante au gré des intérêts de la Françafrique, s’ils sont touchés ou menacés directement.
Souche de type II ou souche subsaharienne est la forme redoutée. C’est la forme dite atypique du fait de sa fluctuation thermique (énergies, ressources naturelles), en fonction de l’âge (maturité politique de la peuplade) du patient qu’il soit de la zone AEF ou AOF.
Signes cliniques
A /signes majeurs
Colonisations, indépendances biaisées, sous-développements, connivences électorales, guerres civiles dictatures, interventions militaires etc.
B /signes mineurs
Francophonie, FMI, BM, aides financières, ajustement structurel etc.
A la consultation
La consultation doit être minutieuse et attentive. La palpation (la diplomatie) est un exercice de longue haleine, pendant lequel, le patient se sent vraiment rassuré. Il jouit sensiblement d’une fausse bonne humeur. Il est conseillé de ne pas se fier aux humeurs séduisantes. La restriction des impressions personnelles est de rigueur. Boire beaucoup d’eau, respirer calmement et garder le silence si nécessaire.
Arrêter de fumer (cesser de commenter politiques), soyez sympas, cigarette ? Non merci !
Sinon, cigarette, après cigarette vous pousse à l’accoutumance ; ce qui vous fait basculer dans le tabagisme.
Les conséquences futures sont l’adhésion au club des fumeurs de pipe. Malgré l’interdiction formelle de fumer, on vous trouvera toujours une place aménagée, une tabagie (s’extérioriser politiquement). On ne vous dira jamais assez. Ne surfez pas longtemps sans garde-fou. Dorénavant, peut être que vous n’aurez pas la chance de voir les fragments de votre propre pipe cassée.
Hygiène de vie
Eviter le nationalisme excessif ou les citations qui émanent de : Kwame Nkrumah
, Sankara , Ghadaffi et autres têtes pensantes africaines. Ce sont des remèdes efficaces contre les souches, de type I et type II, malheureusement ils sont interdits dans les grandes officines. Il est à noter : ne jamais prendre ses derniers remèdes précités, à doses moyennes. Ils sont les seuls antidotes connus du virus françafricain, comme le traitement du diabète, il faut cette cure à vie. Si vous êtes sous traitements alors, il n’y a pas de demi-mesure.
Au microscope électrique L (mondialisation)
Le virus françafricain se révèle d’une dichotomie incompatible avec les principes socialistes. Ce qui laisse transparaitre l’hérésie socialiste qui couve sous les manteaux des hommes politiques bien avertis une poche antisociale. Avec un avis controversé, je me pose la question : la Révolution Française s’arrête-elle- là, Juste aux perrons des Républiques Africaines ?
Ou bien le théâtre démocratique est un simple obstacle à contourner ?
J’espère que vous réfléchissez comme moi. C’est…………….je vous laisse vous-mêmes, le choix de remplacer les points par les mots convenables et de m’en faire copie, merci.
Diagnostic
Tiers-mondisme avec évolution probable vers le quart-mondisme. Le médecin honnête, vous avoue le pronostic sombre. C’est à vous de décider.
Diagnostic différentiel
Le dg différentiel réside sur le choix de votre nationalité ou votre zone de résidence.
Dites-moi de quel côté de l’Afrique vous êtes, je vous dirai de quel type de virus vous souffrez.
Examens complémentaires de faciès
Souche de type I : les marques de jalousie qui baignent dans le respect, ne sont qu’un masque cérémonial. En vérité, elles font pétrir les désirs inavoués de possession illicite, des vastes plages méditerranéennes.
Souche type II : un racisme inouï, cultivé à grande échelle puis irrigué du lac intarissable du mépris.
Prévention
Un vaccin actif appelé démocratie, ce dernier est un retro virus hyper contagieux, et mute au gré du milieu et à la tête du client. C’est une souche sensée être atténuée pour conférer l’immunité mais hélas, elle est plutôt létale. (Lire attentivement la notice à ne pas s’auto vacciner.)
Vaccin démocratie
Effets indésirables :
ElfGabon, Multinationales : Total, Satom, Arche de Zoé etc .
Effets désirables par le vaccinateur
Apres la vaccination, vous êtes sous surveillance .Le secret réside sur la vive douleur qui siège sur les phanères des grands membres. Vous devenez anormalement hyper sensible n’eût été votre maturité, vous devenez un grand pleurnichard. Soit, vous êtes en proie aux chantages, sans façon tout se passe dans la discrétion.
Autrement, à votre presence on pêche à grande ligne, ce qu’on attend de vos trésors. Pour les sales besognes des experts viendront vous tenir par la main qui vous fait mal, vous faire tirer calmement vers le bas.
Si les circonstances d’approche ne le permettent pas, donc on vous piétine avec des crampons à vis.
Attention ! Ne criez pas fort c’est honteux. Ouvrez simplement la bouche et lâchez le morceau, comme le fromage du corbeau et le renard.
La meilleure prévention est votre destin, c’est celle de ne pas être colonisé.
MAHAMAT ALI HIDJAZI hidjazioumhadjer1@gmail.com