L'armée israélienne a indiqué mercredi avoir classé sans suite son enquête sur le bombardement d'une école de l'Onu lors de la guerre de l'été 2014 à Gaza qui avait fait 10 morts et déclenché un tollé international.
Dans un rapport, l'armée assure n'avoir relevé aucune faute lors du bombardement de cette école à Rafah (sud), vivement condamné par l'Onu et les Etats-Unis, tandis que le président français François Hollande avait réclamé que ses auteurs "rendent des comptes".
L'armée israélienne, elle, fait valoir que trois combattants palestiniens circulant à moto avaient été repérés peu avant le bombardement. La frappe avait alors été décidée, mais les trois hommes ont poursuivi leur route, se rapprochant de l'école.
"Il n'était à ce moment plus possible de dévier la trajectoire du projectile tiré vers la moto", explique le rapport qui affirme que le procureur militaire "a estimé que le processus de localisation de l'objectif s'est déroulé conformément à la loi israélienne et aux standards internationaux". "La décision de frapper a été prise par les autorités compétentes et l'objectif était légitime puisqu'il s'agissait d'une cible militaire"...