La Turquie s'est réjouie des frappes syriennes estimant que Damas avait compris que les Kurdes étaient devenus "une menace pour la Syrie aussi".
L'aviation syrienne survolait samedi ostensiblement Hassaké en dépit de la mise en garde américaine contre des frappes pouvant mettre en danger ses conseillers qui aident au sol les forces kurdes dans cette région du nord-est de la Syrie.
La Turquie, qui craint la montée en puissance des forces kurdes à sa frontière, s'est réjouie des frappes syriennes menée jeudi et vendredi sur les Kurdes d'Hassaké, estimant que Damas avait compris que ces derniers étaient devenus "une menace pour la Syrie aussi".
Cette semaine s'est ouvert un nouveau volet de la guerre qui fait rage depuis cinq ans, avec le bombardement pour la première fois par les avions du régime des positions kurdes sur cette ville du nord-est du pays. C'est également la première fois que les avions de la coalition internationale, conduite par les États-Unis, dépêchés pour protéger leurs forces spéciales qui conseillent les combattants kurdes en Syrie, ont fait face aux appareils syriens, sans pour autant donner lieu à des affrontements directs...