Sisco : La presse, ça devient grave... Par Gilles Devers Les Actualités du Droit
Comment croire ce que la presse nous explique d’Alep, quand on constate un bidonnage maximal sur ce qui s’est passé à Sisco ? À ce niveau-là, ça devient quand même grave. Et bien sûr jamais un mot d’excuse.
Nous avons tous entendus la même chose : un groupe d’islamistes à la plage, avec des femmes en burkini ; des passants veulent faire des photos de cette crique, et les barbus s’y opposent violemment parce qu’il ne faut pas prendre des photos de leurs femmes. Bref, c’est la charia à la plage.
Il s’agit d’un groupe d’emmerdeurs, menés par trois frangins, dont un qui a un casier noir comme un corbeau, qui veulent garder pour eux cette crique toute la journée. Le procureur parle d’une logique de caïdat et de privatisation de la plage, avec des incidents depuis le matin pour garder ce « territoire ». Et ça a dégénéré dans l’après-midi avec des faits très violents.
Lors de l’audience d’hier, le procureur a tenu à exclure une quelconque radicalisation. Il n’y avait pas de burkini, et la rixe n’a pas été déclenchée par une photo d’une maghrébine se baignant.
C’est grave et inquiétant.
Gilles Devers