Selon Robert Ménard, «être Français, c'est être blanc et catholique» Par Marc de Boni Le Figaro
LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - Le maire de Béziers affirme à nouveau avoir dénombré la proportion d'élèves de confession musulmane dans les classes de sa ville, et estime que la population française est menacée de remplacement.
S'il soutient officiellement la candidature de Marine Le Pen à l'élection présidentielle, le maire de Béziers Robert Ménard n'en reste pas moins un allié parfois encombrant pour le FN, toujours en quête de normalisation. Et ce n'est pas la dernière sortie de l'ancien directeur de Reporters sans frontières ce lundi sur LCIqui devrait améliorer la situation. «Dans une classe du centre-ville de chez moi, il y a 91% d'enfants musulmans. Évidemment que c'est un problème. Il y a des seuils de tolérance. On n'ose pas le dire: 91% d'enfants musulmans. Vous ne mettez pas les vôtres dans cette école-là, vous demandez une dérogation à la carte scolaire et vous allez dans le privé. C'est ça la réalité», relève Robert Ménard.
«Être Français c'est aussi, comme le disait le général De Gaulle, être européen, blanc et catholique, bien sûr», assure-t-il. Interpellé sur les manifestations de solidarité advenues au sein de la communauté musulmane au lendemain de l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, Robert Ménard assure que «le vivre ensemble, c'est une invention». «Dans ma ville, j'ai regardé combien il y en avait de musulmans à la cathédrale et dans une autre église», poursuit l'élu, qui revendique un décompte à l'œil nu. «Pardon, je sais que vous n'êtes pas musulmane. Écoutez, c'est drôle, vous n'êtes pas arabe. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise: ça se voit. Ça se voit sur votre visage. Pardon. Quand vous avez aussi peu de musulmans dans les églises, c'est une invention. Vous, les médias, vous avez filmé le ou la musulmane qui est là. Pardon de vous dire que chaque fois qu'il y a eu des drames ces dernières années, et on les a vus avec les attentats, j'ai fait des rassemblements dans ma ville et les musulmans, les maghrébins, vous les comptiez sur les doigts de la main», affirme encore l'ancien journaliste...